Bon, les gars, on va arrêter (momentanément) l’humour potache et les blagues de comptoir, parce que l’élite intellectuelle du pays va venir lire nos écrits. Alors, s’il vous plaît, planquons les bérets, les bouteilles de rouge et rentrons nos ventres sur les photos de nos diners locaux pendant quelques jours. Promis, on vous préviendra quand on pourra à nouveau se détendre.

Notre réindustrialisation est-elle compatible avec la loi « Zéro artificialisation nette des sols »

Comme vous le savez, Olivier Lluansi et moi avons l’honneur d’animer un laboratoire d’idées sur l’industrie. Je dois avouer que là, c’est plutôt lui qui a bossé, avec l’excellent Guillaume Basset.

Tous deux ont interviewé plusieurs experts sur un sujet crucial pour la réindustrialisation de nos territoires : le foncier. Merci, notamment, à Laurent SABATUCCI, Président d’EOL et membre des Forces Françaises de l’Industrie, d’avoir apporté son témoignage.

La question traitée par Olivier et Guillaume est un peu la question qui tue Notre réindustrialisation est-elle compatible avec la loi « Zéro artificialisation nette des sols » (#ZAN) ?

Je n’aurais pas forcément parié sur ce résultat, mais la réponse est… Oui !

Grâce à une bonne dose de détermination, de créativité et de moyens, il est possible d’élaborer une approche qui ménage la chèvre et le chou.

Selon nos deux auteurs, le prix du foncier industriel connaît une explosion (+75% sur les dernières années). Cela reflète la rareté du foncier.

Mais « désormais, un large consensus s’accorde sur des solutions existantes ».

  • Il nous faudra entre 20 000 ha et 30 000 ha pour notre réindustrialisation d’ici 2035.
  • On peut les trouver en piochant dans trois « ressources » foncières : les friches, l’artificialisation (avec compensation) et la densification.
  • Ce qui veut dire qu’il faut planifier et sanctuariser les terrains à la hauteur des besoins réels.

Selon nos Labistes (ils font partie du Lab FFI. Ce mot n’existe pas, certes, mais à l’ère de TikTok, j’ai décidé d’écrire comme je voulais), la loi industrie verte est une bonne nouvelle. Mais elle est aussi une occasion manquée.

Une véritable stratégie foncière de réindustrialisation compatible avec la loi Zan aurait pu voir le jour.

Pour en savoir plus, parcourez le passionnant dossier que nous avons mis en ligne sur notre site. C’est ici. Je vous assure que vous aurez l’impression d’être plus intelligent après cette lecture.

Bravo à Guillaume Basset et Olivier Lluansi, et merci à nos témoins : Olivier Durif (JLL) et Laurent SABATUCCI (EOL ).

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