Mercredi 14 juillet, Gilles Attaf, président d’Origine France Garantie (OFG) et co-fondateur des Forces Françaises de l’Industrie – bien sûr, patron de Belleville..-  était l’invité sur BFM de Good Morning Business, une émission qui était présentée par Audrey Maubert et Christophe Jakubyszyn.  – Voir la vidéo – Il avait tiré la sonnette d’alarme sur la hausse de l’énergie qui frappe bien sûr les consommateurs mais aussi les industriels. Et ce à un moment crucial où ce secteur, mieux soutenu et reconnu, repart.

Une étude réalisée par OFG.

Hier dimanche, Gilles Attaf n’a pas encore chômé pour défendre la cause qu’il défend avec conviction. Il était au micro de Sud Radio Midi, cette fois, pour alerter une nouvelle fois sur le sujet. Voici l’intégralité de son intervention. -Il était interviewé par Christine Bouillot.- « On des sujets urgents à régler pour nous aider à passer ce cap. (…) Nous devons tous jouer collectifs. Nous avons besoin d’avoir une vision pour pouvoir être rassurés sur le court terme. (…) Certains adhérents nous disent qu’ils sont obligés de signer sur le long terme des prix négociés, certains jusqu’en 2025 pour éviter des hausses de l’énergie qui peuvent dépasser les 100%, voire les 150% ! L’énergie est fondamentale pour pouvoir produire. Nous ne voulons pas réduire la production ni impacter le consommateur dans un contexte déjà compliqué pour lui. »

  • Sud Radio :  » Vous demandez un vrai bouclier tarifaire comme il en existe pour les consommateurs ».
  • Gilles Attaf : « absolument. (…) Nos industries sont en pleine reconquête, cela se passe bien. Il y a de l’innovation, de la recherche, des startups industrielles, des PME… »

La tribune de Laurent Moisson

Ce sont toutes les Forces Françaises de l’Industrie qui sont mobilisées autour de ce sujet. Aussitôt Laurent Moisson – co-fondateur des FFI- avait donné son point de vue dans une tribune très remarquée sur sa page Linkedin. – La lire

Extraits

Quand le prix d’une matière première augmente, il n’est pas étonnant que le prix du produit qu’elle contribue à fabriquer augmente également.

Mais ça n’est pas le cas en France où l’électricité est largement produite sans gaz, par des centrales nucléaires largement amorties (c’est d’ailleurs, parce qu’elles sont anciennes et amorties, que certaines sont en maintenance…).

Grâce à cela, le coût de production de l’électricité française est stable et reste faible. Il n’y a donc aucune logique à une augmentation de son prix : le coût de production reste bas, et la fermeture de certaines centrales ne justifie pas une telle hausse à elle seule.

Il y a sans doute quelque chose à faire sur cette bien curieuse indexation !

Les pouvoirs publics n’ont jamais été autant sensibilisé sur ce sujet que par les FFI.

Un dossier très important à suivre.

Abonnez-vous à notre newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter

Rejoignez notre liste de diffusion pour recevoir les dernières nouvelles et actualités des Forces Françaises de l'Industrie.

Votre inscription à la newsletter est bien prise en compte