Située à Compans, en Seine-et-Marne, elle a été financée par une levée de fonds de 3 millions d’euros. L’entreprise a ainsi pu industrialiser et mécaniser ses processus de reconditionnement.
L’esprit de solidarité et d’écosystème fleurit à nouveau dans certains grands groupes
Fondée en 2020, Vesto avait débuté ses activités dans un atelier de 1 000 mètres carrés à Romainville, en Seine-Saint-Denis. Mais la demande était trop forte et les nouvelles réglementations sur l’économie circulaire apportaient des perspectives rassurantes.
Cette nouvelle unité de production devrait permettre à l’entreprise de devenir rentable en atteignant une taille critique. Les effets de volume sont toujours cruciaux en matière d’industrie. Vesto peut aujourd’hui traiter le reconditionnement de lave-vaisselle, fours, friteuses, armoires réfrigérées et autres équipements, récupérés chez
les restaurateurs.
Une fois reconditionnés, ces articles sont souvent revendus à des cuisinistes, des restaurateurs et des collectivités. La nouvelle usine facilitera également la diversification de l’offre de Vesto. En plus du matériel de cuisine, l’entreprise propose désormais des machines de blanchisserie et du mobilier de cantine reconditionné. Bastien Rambaud, cofondateur de l’entreprise, a indiqué que #Vesto prévoyait de doubler son effectif, passant de 32 à 64 employés en un an.
L’avenir de Vesto semble tout tracé. La loi #AGEC (Anti-#Gaspillage pour une Économie Circulaire) oblige depuis 2021 les autorités publiques et les collectivités à acquérir au moins 20 % de matériel issu du réemploi ou du #recyclage.
En outre, Vesto a développé des partenariats stratégiques pour améliorer ses processus industriels. Elle est accompagnée par Renault Group et sa #Refactory, ce qui a permis d’optimiser ses méthodes de production. Nous pouvons saluer, au passage, l’esprit de solidarité et d’écosystème qui fleurit à nouveau dans certains grands groupes.
La société prévoit d’ouvrir une boutique à Paris début 2024. Elle servira de point de vente pour le matériel #reconditionné. Mais aussi d’espace de formation et de sensibilisation pour les collectivités locales intéressées par le réemploi.
