Chères résistantes, chers résistants, chers soutiens.

« Seuls on va plus vite, ensemble on va plus loin. »

On a tous utilisé cette formule au moins une fois dans notre vie. Et c’est vrai qu’elle donne immédiatement à quiconque la prononce le charme attendrissant de celui qui fait passer ses intérêts personnels après ceux de la cause commune.

Aussi satisfaisante qu’une résolution du premier janvier, elle porte en elle une promesse similaire : Celle de ne jamais être tenue. 

Plus il y a de gens impliqués dans la résolution d’un problème, moins on a de chance de le résoudre

Mes amis, parce que nous sommes entre adultes, on peut se l’avouer… Il suffit d’avoir assisté une fois à une COP28 DUBAI ou à une réunion de copropriétaires pour en être convaincus : le collectif, c’est quand-même compliqué.

Si Archimède avait encore été des nôtres, il nous aurait sorti un de ses théorèmes mettant en évidence les mécanismes physiques qui régissent l’univers.

« Tout groupe plongé dans une réunion internationale est soumis à une pression générant un nombre d’engueulades égal au carré du nombre de ses participants. »

En clair, plus il y a de gens impliqués dans la résolution d’un problème, moins on a de chance de le résoudre. 

Cop28, organisation des JO de Paris 2024, diners de retrouvailles entre anciens du collège… chaque fois qu’on essaie de faire l’union sacrée autour d’un beau projet, on s’expose à de sacrées désunions.

Bon, une COP ayant pour principale objectif la sortie pétrole qui se déroule au cœur même d’une oligarchie pétrolière n’était pas forcément gage de consensus. Mais ça n’est pas l’essentiel du problème.

Il y a des gens qui ont l’outrecuidance de ne pas partager notre vision du monde et de l’avenir

Nous touchons ici du doigt l’une des grandes tendances de notre temps. Le gigantisme atteint par les institutions internationales n’est pas gage d’efficacité. Au contraire. Il les expose à des divisions qui les paralysent.

Et les déclarations bien-pensantes de nos démocraties occidentales n’y pourront rien. Car en face, il y a des gens qui ont l’outrecuidance de ne pas partager notre vision du monde et de l’avenir. Et malheureusement, ils sont plus nombreux que nous.

Tout amateur d’histoire sait qu’aucune tentative globale, aussi noble fut-elle, n’a jamais fonctionné à grande échelle, même à coup de trique (ou de canon).

Les Grecs anciens estimaient, pour leur part, que la taille idéale d’une cité était une communauté suffisamment grande pour se défendre et suffisamment petite pour se reconnaître. Et, rassurez-vous, même ainsi, les citoyens grecs passaient leur temps à se disputer.

On bouge pour une réindustrialisation durable et des transitions énergétiques responsables

Voilà pourquoi nous, Forces Françaises de l’Industrie, avons décidé d’avancer sans nous soucier de tous. En collaborant avec ceux qui partagent nos combats (La French FabLe TOP AfepOrigine France Garantie et beaucoup d’autres demain…). Sans perdre trop de temps à nous coordonner avec ceux qui disent, mais qui ne veulent pas vraiment et qui ne font jamais.

Chers amis, nous sommes moins visibles qu’une COP28 et moins riches qu’une entité de l’ONU. Mille de nos petits pas couvrent moins de distance qu’un seul des leurs. Mais, au moins, on bouge pour une réindustrialisation durable et des transitions énergétiques responsables. Et beaucoup d’autres organisations font de même.

D’ailleurs, puisqu’on en parle, nous recevrons demain, lors de notre dîner mensuel parisien Michael Valentin et Aurélien Gohier. Tous deux sont très engagés dans la transformation de nos industries en un modèle plus soutenable et plus efficace. Pour une économie circulaire, notamment grâce à la technologie.  Si vous voulez vous joindre à nous, inscrivez-vous ici.

Et que ceux qui aiment les belles formules et les postures démagogiques se rassurent : nous aussi on pense que « d’autres mondes sont possibles. »

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