Et ça, on en est particulièrement fier, car :

« Certaines marques doivent comprendre que les valeurs éthiques ne font pas tout »

Séverine Tréfouel, la fondatrice de Simon-Simone était partie sur une offre de déco et d’ameublement 100% made in France. Mais l’offre n’était pas assez mûre pour elle.

« Le made in France, c’est important. Cela permet des circuits courts et de s’assurer que les articles que l’on vend sont produits en respect de la nature et de l’être humain. »

« Beaucoup de nos entreprises font de belles choses en régions. Mais certaines marques doivent comprendre que les valeurs éthiques ne font pas tout. C’est un argument auprès de nos clients, certes. Mais il faut aussi concevoir des produits désirables et de qualité ! C’est ça l’image de la France. Il faut s’en montrer digne. »

Alors, Séverine a momentanément desserré ses exigences. Le made in France reste le cœur de son offre, mais elle a intégré quelques marques qui fabriquent chez nos voisins. En très proche étranger.

« Après des années de désindustrialisation, l’offre française progresse vite. Donc je ne suis pas inquiète. Je pourrai bientôt revenir à mon projet initial. »

Créé il y a à peine 4 ans, Simon-Simone devrait dépasser le million d’euros de revenus cette année

Un projet initial qui reste de devenir la Colette de l’ère digitale. Identifier les marques dont le design et l’âme se distinguent et les promouvoir élégamment. Comme le faisait si bien cette grande dame. Pour poursuivre son œuvre, Séverine s’est dotée des moyens de son temps. Une place de marché en ligne et une première boutique physique.

« Beaucoup de jeunes marques veulent être distribuées sur Paris et dans les grands centres urbains. Mais trouver un showroom, le financer et l’animer seul, c’est cher et compliqué. Alors, je leur propose de rejoindre notre collectif. On s’occupe de tout. »

Et ça marche ! Créé il y a à peine 4 ans, Simon-Simone devrait dépasser le million d’€ de revenus cette année.

Séverine s’est lancée dans des acquisitions

Mais Séverine ne veut pas s’arrêter là. Rappelant que Colette proposait une large gamme de produits, elle s’est lancée dans des acquisitions.

« Les clients doivent pouvoir trouver cette exigence d’élégance et d’éco-responsabilité dans tous les secteurs de consommation. En un clic. »

Voilà pourquoi elle a repris les activités d’une place de marché de mode made in France. Voilà pourquoi elle discute avec d’autres dans la cosmétique.

L’entrepreneuse compte bientôt lancer une levée de fonds complètement dédiée à ce type d’acquisition. Simon-Simone a également testé la vente en grands magasins et envisage d’ouvrir des corners chez de grands e-commerçants.

« Je suis là pour que les jeunes marques puissent se concentrer sur leur produit et leur marque. Moi, je m’occupe de les mettre en marché sur tous les carrefours d’audience et de trafic. Dans le respect de leurs valeurs éthiques. Toutes les marques ne voudront pas être distribuées partout. »

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