« La voiture électrique, on y va plein pot », vient de confier Luca de Meo, le patron de la marque française, tout heureux d’avoir enclenché la cinquième vitesse…

Le salon de l’automobile de Paris approche – 17 au 24 octobre prochain au Parc des Expositions de Versailles-. Et l’une des grandes nouveautés vient d’être dévoilée. Il s’agit de la Renault 4L, version 2022, new âge, donc électrique et sous la forme d’un concept-car crossover ! Une nouveauté très attendue !

Une très bonne nouvelle pour le made in France.

La nouvelle 4L très attendue sera produite à Maubeuge

C’est, en effet, le site de la manufacture de Maubeuge qui a été retenu, prouvant la volonté du constructeur d’y concentrer au maximum ses nouvelles activités liées autour de l’éclectrique, via le Pôle Renault Electricity.


500 000 véhicules électriques devraient être fabriqués d’ici 2025 avec un autre retour guetté par beaucoup, la R5. « Nostalgie » quand tu nous tiens… Soit près de trois fois plus qu’à l’heure actuelle. – La R5, elle, sera produite sur le site de Douai-

« L’unité de production la plus importante et performante en Europe ».

Luciano Biondo, à la tête de Renault ElectriCity : « Cette année, nous serons à 160 000 sur les deux sites, avec la crise des composants électriques. Je vois bien le développement de Maubeuge sur les cinq prochaines années. Avec Douai et Ruitz, on veut être l’unité de production la plus importante et la plus performante en Europe sur le véhicule électrique« .

Jérôme Delvaux, délégué CGT, a salué dans les colonnes de la Voix du Nord, « les volumes supplémentaires que la 4L va amener à l’avenir.  Ça donne confiance, et ça confirme l’intérêt de Renault ElectriCity. Ça nous amène de nouveaux véhicules sur le site, on voit les résultats de la bataille menée il y a deux ans. »

Localiser au maximum la filière des véhicules électriques en France. C’est l’objectif de Renault dans le cadre de son pôle industriel ElectriCity.

Un accord stratégique avec Minth Group mais une production française.

En juin, le groupe français avait annoncé la création d’une coentreprise avec le chinois Minth pour fabriquer des bacs à batterie dans son usine de Ruitz (Pas-de-Calais). Deux nouvelles lignes de production y seront installées à partir de 2023. Elles étaient produites jusqu’à présent en Serbie.

La production débutera en 2023 avec l’objectif d’atteindre, en 2025, près de 300 000 unités par an pour la future Renault 5 électrique entre autres. – Le bac de batteries est constitué d’un ensemble de pièces extrudées en aluminium et assemblées par soudure par friction. Viennent s’y loger les modules constitutifs de la batterie.

A la signature du partenariat, Jose-Vicente de Los Mozos, directeur industriel de Renault Group avait déclaré : « Ce partenariat stratégique avec Minth Group permet de nous positionner comme un acteur de premier plan sur l’ensemble de la chaîne de valeur du véhicule électrique ».

Un autre partenariat avec Envision AESC pour l’implantation d’une gigafactory à Douai concerne la fabrication de batteries de dernière technologie, « à coût compétitif et à faibles émissions de carbone ».

« La voiture électrique, on y va plein pot », peut bien confier Luca de Meo,

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