Hier, j’ai encore assisté à l’une de ces discussions où de jeunes personnes reprochent à de moins jeunes d’avoir succombé aux charmes du luxe.

À les entendre, ces articles d’exception, ces savoir-faire rares, seraient inutiles, voire néfastes.

En rentrant chez moi, j’ai recroisé, racines auvergnates obligent, un exemplaire de La Montagne posé sur une table. Il datait du mois dernier.

Gilles Lalloz y titrait « La maroquinerie Hermès de Riom sera inaugurée en septembre ». La concomitance de ces deux faits mineurs m’a donné envie d’écrire le bien que font des entreprises comme Hermès à tant de territoires de
la France périphérique.

À Riom Limagne et Volcans Agglomération, le célèbre sellier y rénove une friche industrielle. L’ancienne manufacture des tabacs, datant du XIXe siècle, avait fermé ses portes en 1975. Elle s’apprête à renaître pour devenir un centre d’artisanat dédié à la maroquinerie d’exception.

Cette rénovation s’inscrit dans la continuité de l’expansion d’Hermès dans le Département du Puy-de-Dôme, écrit Gilles Lalloz. La marque y est déjà implantée avec un atelier à Sayat. 250 employés y prendront place sous peu.

250 qui s’ajoutent aux 12.300 que Marianne dénombrait en France dans son classement du patriotisme économique des grands groupes français en novembre dernier.

Hermès y occupait la première place, d’ailleurs. Le groupe ayant doublé ses effectifs français en 10 ans.

12 300 personnes formées avec soin, bien payées et fières de participer, par leur métier, au rayonnement de leur employeur et de la France dans le monde.

À Riom, les travaux avancent vite et les premiers artisans maroquiniers devraient investir les lieux dès cet été.

L’inauguration officielle est attendue en septembre. J’essaierai d’y passer
quand j’irai voir mon père ou lors d’une de mes descentes au club FFI Auvergne.

Si j’arrive à me faufiler, j’y prendrai des photos que je vous partagerai.

Et attendez-vous à de belles images. Car, comme à chaque fois, Hermès met un soin particulier à préserver l’âme des bâtiments qu’elle rénove.

La marque souligne souvent l’importance qu’ont le patrimoine et l’histoire de chaque lieu à ses yeux. Elle mobilise toujours de grands architectes. Et
cherche systématiquement à respecter les contraintes environnementales les plus exigeantes.

À Riom, c’est la labellisation E4C2, reconnaissant de hautes performances environnementales, qui sera obtenue.

L’industrie française doit beaucoup au luxe et à Hermès. C’est d’ailleurs ce que la dame du début de mon texte a répondu à ces jeunes. Ils ignorent encore l’incroyable chance que nous avons, en France, d’accueillir et de voir se transmettre de tels savoir-faire sur nos territoires.

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