Les lecteurs habitués à cette page le savent bien : l’industrie française crée, en ce moment, plus d’emplois que notre système éducatif ne fournit de candidats.

« L’industrie représente 20% du problème écologique, certes. Mais elle porte 100% des solutions. »

Rappelons ici que seul un diplômé de cursus technique sur deux va travailler dans l’industrie. Les 50% restants vont travailler dans d’autres secteurs pour
lesquels ils ne disposent d’aucune qualification ! #CestDuGachi

Le magazine rappelle que l’#industrie est pourtant l’un des secteurs les plus porteurs aujourd’hui. Et il le restera d’ici 2030. Actuellement, 50 000 offres d’emploi restent non pourvues et 1,3 million de recrutements sont prévus d’ici à 2030.

Malgré cela, l’industrie souffre d’une image négative, entraînant un manque de candidats. Le journal étudiant cite le ministre de l’Industrie qui cherche à changer la réputation de notre secteur préféré.

« L’industrie représente 20% du problème écologique, certes. Mais elle porte 100% des solutions. », aime à dire Roland Lescure.

Trois métiers sont particulièrement en demande dans l’industrie : soudeur,
chaudronnier et technicien de maintenance. Trois #métiers, pourtant bien payés, mais très peu féminisés (moins de 3% de femmes).

L’industrie a besoin de se féminiser

Alors, Mesdames, soyez les bienvenues, nous vous attendons !

Car l’industrie a besoin de se féminiser. Des actions sont entreprises pour sensibiliser les jeunes femmes aux métiers industriels, avec l’aide d’organisations telles que le collectif industriElles.

Personnellement, sur ce sujet, j’aime beaucoup ce que font Les meufs de l’industrie (LMDI).

Le ministère de l’Industrie prévoit également de favoriser les #formations
continues et très progressives. L’idée est de proposer des parcours allant du niveau CAP jusqu’aux diplômes d’ingénieurs, comme c’est le cas en Allemagne.

Ces formations seront dispensées dans des écoles de #production et des lycées professionnels. Un accent particulier sera mis sur les quartiers défavorisés.

L’Étudiant termine en disant que des initiatives telles que les « cordées
de la réussite » seront étendues. Elles ont pour but de faire connaître les #métiers et formations #industrielles et mettre en lumière les opportunités qu’elles offrent.

Car sans opération d’influence, sans revalorisation de ces métiers, il n’y aura pas assez de vocations créées, et donc pas assez de candidats.

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