Ne voyez aucune sincérité dans cette formule. Je voulais juste attirer votre attention et celle de l’algorithme de LinkedIn. Ce dernier réagit très bien aux échanges inclusifs, discussions collaboratives et itérations coconstruites qu’on appelait jadis engueulades. Si bien qu’il est plus efficace de diffuser un propos polémique qu’un propos consensuel.

Plus sérieusement, on ne fait pas de politique aux FFI

Essentiellement parce qu’on n’est pas d’accord entre nous. Et si vous sentez parfois poindre une fibre libérale sur cette page, c’est uniquement parce que je tiens la plume et que Gilles ATTAF ne lit pas tout ce que j’écris. Ou qu’il le lit trop tard.

Mais personne ne peut contester qu’on n’hésite pas à pointer les dysfonctionnements de notre système et les erreurs de nos dirigeants. Bon, on met toujours un petit smiley quand on critique, parce qu’il faut bien flatter. Mais globalement, on est assez partisan de notre tradition nationale d’indignation sélective.

Voilà pour cette longue introduction aux airs de justification préventive. Elle annonce l’impensable. Nous envisageons de formuler un avis positif sur les annonces faites par le Président hier. Oui, je sais, ça n’est pas la mode.

Alors, pour compenser, je diffuse la photo faite par Gilles ATTAF à l’Élysée. Il me dit qu’il n’avait aucune intention de nuire à la réputation du chef de l’État en la prenant. J’hésite à le croire. Gilles, on ne voit pas un bout de ton doigt sur l’objectif. C’est déjà ça.

Eh bien, si le gouvernement fait ce qui a été dit, il est probable que bien des problèmes que nous pointons depuis des années disparaissent :

  • Durée des procédures pour les études préliminaires à la construction d’une usine divisée par deux. Tout en gardant le même niveau d’exigence environnementale.
  • Investissement massif dans la formation professionnelle.
  • Fléchage d’un maximum de subventions pour la décarbonation de l’économie vers les entreprises qui produisent en France.
  • Et j’en passe.

La France sera donc la première nation à décliner dans la loi les textes européens répondant au retour des Américains à un protectionnisme décomplexé. Oui, j’entends déjà siffler les suspicieux. « Des bons mots ! On attend de bons actes ! »

Certes ! Nous aussi. Mais on est quand même contents d’avoir été entendus.

Et quand on voit ce qui est en train de se passer dans des endroits comme Ville de Dunkerque où les ouvertures industrielles s’enchaînent à un tel rythme qu’on ne trouve plus assez de monde pour venir y travailler, on se dit que la vision industrielle du pouvoir en place n’était peut-être pas si mal.

J’ai bien conscience d’avoir été trop positif sur le gouvernement.

Alors pour m’excuser, je vous rappelle qu’on accueillera Fabien Roussel le 16 mai prochain à notre dîner parisien. Il sera sans doute plus critique que moi. Inscription sur le site des Forces Françaises de l’Industrie.

On vous attend de pied ferme.

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