Candide au pays de la réindustrialisation

23,00 TTC

La saga des Forces Françaises de l’Industrie par Laurent Moisson et Gilles Attaf.

 

Les préventes sont ouvertes.
Date de livraison : le livre est en cours d’écriture. Il devrait être livré durant le mois de septembre 2025.

Ce livre ne sera pas un ouvrage de plus sur ce qu’il faudrait faire pour nous réindustrialiser. Beaucoup d’autres l’ont déjà dit ou écrit.

Il va plutôt tenter d’apporter des réponses à une question plus profonde : pourquoi, alors que nous savons depuis des années ce qu’il faut faire pour relancer notre secteur manufacturier, nous ne le faisons pas ?

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Description

Question profonde, donc, car elle interroge notre culture et un système de valeurs morales qui fait partie de l’identité de beaucoup d’entre nous.

Parce que nous ne sommes plus beaucoup à comprendre comment fonctionne l’industrie, cet écosystème complexe qui transforme la matière en produits à l’aide d’énergie, de savoir-faire, de machines et de technologie, nous ne nous rendons pas compte qu’au-delà de nos élites, de nos concurrents et de tous les complots qu’on peut imaginer, nous sommes hélas souvent nous-mêmes les artisans de nos propres turpitudes.

En demandant à nos élus de voter telle loi, de mettre en place tel système de protection, de porter au rang de valeurs inaliénables tel principe, nous complexifions la vie de ceux qui fabriquent ou innovent, embauchent, investissent en France.

Nous faisons cela souvent sans nous en rendre compte. Jusqu’à rendre leur vie impossible et à faire que, alors que nous voulions montrer de façon spectaculaire que nous servions une cause, nous la desservons.

Afin que nous cessions d’être les champions du monde des buts contre notre camp, cet ouvrage cherche à mettre à jour nos paradoxes, ces postures moralisatrices, ces peurs ou ces caprices qui nuisent tant à notre souveraineté.

Pour les identifier, nous sommes allés enquêter sur le terrain, auprès des industriels, des entrepreneurs, des professionnels qui font. Mais aussi bien loin de là, dans les ouvrages de recherche d’universitaires, d’intellectuels, de ceux qui s’intéressent à la psychologie humaine, à la philosophie, aux biais et aux absurdités de nos cerveaux humains.

Parce que toute vérité blessante est toujours plus facile à accepter si on peut s’en moquer un peu, le tout a pris la forme d’un parcours initiatique, à l’image d’un conte, parfois moqueur, souvent léger qui se rit des naïvetés qui étaient les nôtres quand nous venions de fonder les FFI et que nous pensions encore qu’il suffisait de le vouloir pour réussir la réindustrialisation de notre beau pays.