Vous connaissez sans doute la marque Payote. Elle a connu un succès rapide depuis sa création en 2016. L’objectif d’Olivier Gelly, son fondateur, était de moderniser l’image d’un produit traditionnel français. Il y est parvenu avec brio. 

Payote : La success story digitale

Payote est ce qu’on appelle une #DNVB (Digital Native Vertical Brand). 
Cet acronyme nous venant du latin (ou du grec, je ne sais plus) signifie « marque 100% digitale ». Ces entreprises sont apparues avec le développement de l’économie digitale. Elles se sont à peu près toutes lancées en surinvestissant sur leur marque. 

Les valeurs, l’histoire, le design, jusqu’au discours de leurs emblématiques patrons et patronnes étaient très travaillés. Le pitch était toujours impeccable, comme le look de ceux qui le portaient. Cela a permis à nombre de ces entreprises de percer dans la presse, de gagner rapidement en notoriété et en parts de marché. 

Payote : Engagée dans la production

Mais, à de rares exceptions près, ces entreprises ne produisaient rien par elles-mêmes. Elles sous-traitaient à d’autres, concentrant l’essentiel de leurs ressources sur leur marketing, leur distribution et la recherche de nouveaux fonds. 

Dans l’écosystème du #madeinfrance, certains s’en émouvaient. Criant parfois à l’imposture. De belles valeurs étaient affichées, certes, mais pas d’engagement dans ce qui fait leur application concrète : la production. Eh oui, c’est par la production qu’on œuvre socialement ou environnementalement. (Ne cherchez pas, ces deux mots ne sont pas dans le dictionnaire). Eh bien, la démarche actuelle de Payote, comme d’autres avant elle, a de quoi rassurer les anxieux. 

Payote : Levée de fonds pour une usine écoresponsable

Payote lance une levée de fonds de 2 millions d’euros pour construire sa propre usine. Olivier Gelly démontre ainsi tout ce qu’il disait dès la création de son entreprise. Son attachement aux savoir-faire et à la création d’emplois dans nos régions. Son engagement dans une forme de circularité de l’économie. 

On sentait déjà qu’il était sensible à ces sujets. Car Payote collaborait avec un atelier basque depuis le début de son aventure et concevait des produits économes, durables et vertueux.

Malheureusement, seulement 800 000 paires d’espadrilles étaient produites en France sur les 4 millions de paires vendues chaque année. Le reste étant majoritairement fabriqué en Asie. L’ouverture de l’usine Payote à Perpignan va relocaliser la production d’un million de ces paires. 

Les Forces Françaises de l’Industrie lui souhaitent donc la bienvenue dans l’univers de la production. Nous félicitons son fondateur pour la qualité de sa vision et pour la parfaite l’exécution de sa stratégie. 80 nouveaux emplois seront créés grâce à lui !

Si vous trouvez, comme nous, qu’il faut encourager de telles actions, sachez que Payote collecte des fonds sur la plateforme WiSEED. Quand on vous dit que la #startupnation n’était pas l’ennemie de la « PME nation »…

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