Unissons nos forces pour réindustrialiser la France et prenons notre destin en main

Il y a quarante ans, 1/4 du PIB Français était industriel, 11% aujourd’hui… A titre de comparaison, il est de 24% en Allemagne, entre 16 et 18% en Italie ou en Angleterre et 25% en Suisse.

C’est au travers des polémiques sur les retards de distribution de masques, puis de vaccins, que l’opinion et les pouvoirs publics, assez indifférents à la question jusqu’alors, ont réalisé ce que la crise des gilets jaunes avait tenté de révéler un peu plus tôt : à force de mépriser les métiers industriels, trop polluants pour les uns, trop dégradants pour d’autres, trop générateurs d’inégalités pour d’autres encore, notre nation a perdu son indépendance, sa souveraineté et la vitalité économique de ses territoires.

Aujourd’hui, si nos systèmes médicaux se sont adaptés tant bien que mal au choc de la pandémie, d’autres pénuries frappent à leur tour : pénuries de matériaux, de composants, de matières premières… La France, ce grand pays qui pense encore porter un message universel, en est réduite à attendre son tour dans la file d’attente qui s’allonge à la sortie des pays qui produisent encore.

Pourtant, depuis deux ans, le patriotisme économique déclaré est réapparu dans les déclarations publiques, sur les plateaux de télévision et dans les programmes présidentiels. Le gouvernement actuel, quant à lui, a entrepris des réformes réclamées depuis des décennies par les derniers industriels qui n’avaient pas délocalisé (baisse des impôts de production, des charges, création de zones aux formalités administratives simplifiées…) mais on ne sort pas de 40 ans de culture anti-industrielle par magie, ni par décret.

Non, il faudra du temps et de la constance pour reconstruire la puissance industrielle que des générations d’entrepreneurs et de travailleurs audacieux avaient bâtie avant qu’on la mette à terre, en à peine quarante ans.

Tout peut changer, si nous changeons notre façon de faire et si nous reprenons notre destin en main. Alexis de Tocqueville disait il y a plus de deux siècles : « Les Français comptent toujours, pour se sauver, en un pouvoir qu’ils détestent, mais se sauver par eux-mêmes est la dernière chose à laquelle ils pensent». Alors, au moment de choisir notre nouveau général de Gaulle dont certain attendront qu’il ou elle règle tous leurs problèmes d’un coup de baguette présidentielle, pourquoi ne pas tenter autre chose ?

Nous, Forces Françaises de l’Industrie, pensons qu’on peut faire changer notre société civile en agissant via nos entreprises. Nous bâtissons, depuis bientôt trois ans, avec la seule aide de nos adhérents et de nos partenaires, un écosystème propice à l’entrepreneuriat Made in France, à la réindustrialisation de nos territoires et à l’accélération des PME françaises traditionnelles.

Nous lançons aujourd’hui un appel à toutes les structures d’accélération régionales, à toutes les grandes entreprises, à tous les entrepreneurs, les investisseurs, les collectivités locales. Mettons nos ressources et nos méthodes en commun, mobilisons les domaines d’excellence français et mettons-les au service de la création, de la croissance et l’épanouissement des PME industrielles françaises.

L’écosystème des Forces Françaises de l’Industrie est prêt à servir cette cause. Nous vous attendons.

Gilles Attaf, fondateur des Forces Françaises de l’Industrie
Laurent Moisson, co-président des Forces Françaises de l’Industrie
Emmanuel Deleau, , co-président des Forces Françaises de l’Industrie

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