Pour structurer le nouveau récit industriel français

Les Forces Françaises de l’Industrie (FFI) fondent leur think tank

Le mouvement d’entrepreneurs engagés dans la réindustrialisation de la France vient d’enregistrer deux soutiens de poids : Henri Lachmann, ancien Président de Schneider Electric a accepté de rejoindre le comité stratégique des Forces Françaises de l’Industrie. Louis Gallois qui a dirigé successivement PSA, la SNCF et Airbus, participera également aux travaux de ce comité. Il a déjà collaboré avec les FFI sur plusieurs prises de paroles récentes en tant que co- Président de la Fabrique de l’Industrie.

Ce comité, baptisé « FFI Splendide », fonctionne comme un think tank. Il réunit des entrepreneurs et des experts sélectionnés au sein des clubs FFI et a pour vocation de structurer les prises de position du mouvement.

C’est en son sein que plusieurs tribunes de Gilles Attaf, Emmanuel Deleau ou Laurent Moisson, fondateurs des FFI, ont été conçues avant d’être relayées par la presse.

Les FFI souhaitent aujourd’hui accroître leur capacité d’influence en diffusant de façon encore plus structurée leurs travaux. Des ouvrages, des magazines, des podcasts et des vidéos seront ainsi régulièrement produits et édités.

L’industrie n’est pas le problème et peut être une solution

L’objectif de cette démarche est de concevoir un nouveau récit industriel français. Un récit positif, tourné vers l’avenir, dans lequel l’industrie s’assumerait comme un moyen de relever les défis sociaux et environnementaux de notre temps. Un récit qui met en valeur les métiers, les savoir-faire, les entreprises, les femmes et les hommes qui font le renouveau industriel français.

C’est dans ce but que les FFI ont souhaité s’entourer de personnages connus à la fois pour leur expérience, leur vision, leur connaissance de l’industrie et du monde économique en général, ainsi que pour leur grande sagesse.

Ces grands patrons, légitimes et respectés, participeront aux réflexions et aux travaux du « FFI Splendide ». Des travaux qui permettront de tisser de nouveaux liens de confiance entre les entreprises, les territoires et leurs populations.

Réactiver la solidarité industrielle Française

L’industrie, tout comme l’économie, est un écosystème. Elle ne peut s’épanouir sans solidarité, sans symbiose entre ses différentes composantes.
Ainsi les PME ont-elles souvent besoin de la puissance d’achat, d’innovation et d’exportation des grands groupes et les grands groupes ont-ils besoin de la souplesse des PME. De même, les entrepreneurs ont besoin de la finance pour nourrir leur croissance, et la finance a besoin des entrepreneurs pour placer ses fonds.

L’industrie française pourra se reconstruire si elle s’ancre dans les principales valeurs de son temps, si elle intègre nos grands enjeux. Elle aura donc besoin de convoquer les grandes entreprises, les champions de la technologie, la finance, mais aussi les designers, les communicants… Elle devra également s’intéresser aux nouveaux modes de management.

Voilà pourquoi les Forces Françaises de l’Industrie cherchent à ouvrir leurs assemblées à de nombreuses PME, start-ups, ETI ainsi qu’à de grands groupes et à des fonds d’investissement.

La reconstruction de notre puissance industrielle passera par l’alliance de tous. La présence et les conseils de Louis Gallois et de Henri Lachmann nous permettront de convaincre plus facilement tous ces acteurs à rallier notre cause.

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