C’est ce qu’a rappelé Bruno Le Maire lors du point d’étape qu’il avait organisé aujourd’hui. Il y présentait, en compagnie de Roland Lescure l’avancée des travaux préparatoire de la loi sur l’industrie verte. Et autant vous dire que les pistes que les ministres ont présenté nous plaisent bien !

La décarbonation de l’industrie française est une priorité

Et elle passera par l’innovation technologique. Amis entrepreneurs, nous allons donc être encouragés à innover. Pour cela, nos ministres préférés envisagent de sanctuariser une part du CIR pour l’industrie. Car le Crédit Impôt Recherche (CIR) est parfois décrié.

Les effets d’aubaine dont quelques grands groupes bénéficieraient sont connus. La prochaine loi pourrait être l’occasion de rectifier le tir en faveur des PME-PMI.

Outre ces dispositifs techniques, le gouvernement cherche aussi à convaincre les Français à investir dans leur industrie. Roland Lescure parlait hier de fléchage d’une plus grande partie de l’épargne des Français vers l’investissement vert. 

« Le livret d’épargne solidaire et durable n’a de solidaire et durable que le nom », regrettait-il. Autant vous dire qu’aux Forces Françaises de l’Industrie, on rêve de cela depuis des années !

L’attractivité des métiers de production est un enjeu majeur

Autres points qui tapent en plein dans le mille : l’assouplissement des procédures préalable à l’ouverture d’usines. On ouvre une usine en 18 mois en France. Il n’en faut que 9 en Allemagne. Les entreprises vont bientôt pouvoir demander toutes les autorisations en même temps et non l’une après l’autre. Les possibilités de recours contre les projets industriels seront également mieux encadrées. Ceci afin d’en finir avec les procédures abusives qui ont découragé tant d’entrepreneurs.

Encore faut-il trouver du foncier. La loi anti-artificialisation des sols pose d’importants problèmes. Elle limite de façon excessive les terrains disponibles. Réhabiliter des friches est très bien. Mais ces opérations sont coûteuses, concernent souvent des sites mal connectés aux infrastructures et loin des bassins d’emplois. Ça n’est pas le tout d’ouvrir une usine.

Encore faut-il que des employés viennent y travailler en se déplaçant jusqu’à elle. Et là aussi, l’État est conscient du problème. L’attractivité des métiers de production est un enjeu majeur. Il est urgent de revaloriser des carrières qui disposent de nombreux atouts. Elles payent mieux que les métiers de service. Elles offrent des schémas de carrières plus larges, plus diversifiés, où l’ascenseur social fonctionne encore à plein.

Cette revalorisation doit toucher les jeunes, mais aussi les femmes qui y sont trop peu représentées. Pour cela, une piste à l’étude consiste à mettre en place des quotas de femmes dans les écoles supérieures et les classes préparatoires qui forment aux métiers de production.

Bref, ce point d’étape nous a largement rassurés. Reste à sortir rapidement des mécanismes européens de fixation des prix de l’électricité. Là aussi, ça urge.

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