C’est le wake-up call programmé par Nicolas Dufourcq lors de sa dernière prise de parole dans Décideurs Magazine. Et je n’écris pas ces lignes que pour agacer ceux qui me reprochent d’utiliser un terme anglais (made in France) pour défendre une cause nationale (la réindustrialisation). Non. Nicolas Dufourcq est très sérieux.

Il rappelle que notre déficit commercial est une source d’appauvrissement importante pour notre pays. Il exhorte donc nos industriels à partir plus et plus tôt à l’export.

Oui, mais les Français ne sont pas bons en langues étrangères…

Ça n’est pas le problème, répond le patron de la BPI. D’abord parce que nous avons fait des progrès en anglais (moi, par exemple, je dis « made in France » tous les jours). Ensuite parce que des peuples moins anglophones font beaucoup mieux… Et que les Anglais font presque pire.

Et c’est vrai qu’il suffit d’aborder un touriste chinois au sortir des Galeries Lafayette pour réaliser que leur champ lexical ne va pas beaucoup plus loin que la liste de nos grandes marques de luxe.

Alors, pas d’excuse !

Car ça n’est plus un problème de financement non plus. Notre banquier préféré rappelle que son institution finance déjà largement les chefs d’entreprises volontaires :

« Une entreprise qui a décidé de foncer à l’international » et qui le fait avec méthode, « sera accompagnée par Bpifrance et Business France. »

En réalité, le problème serait dans nos têtes. Un manque d’ambition, peut-être ?

Monsieur Dufourcq veut entrainer tout le monde :

  • En montrant que la marque France n’embrasse pas que des savoir-faire que le monde entier nous envie (on ne fabrique pas que des avions et des sacs à main, tout de même !)
  • En adoptant les méthodes qui marchent en fonction des pays cibles.
  • En nous concentrant sur nos produits les plus compétitifs. Les marchés étrangers fonctionnent très bien sans produits français. Il va donc falloir les convaincre de changer leurs habitudes.

Et ça fonctionne comment ? « Toute entreprise peut se tourner vers son chargé d’affaires international dans l’agence régionale Bpifrance de son territoire. » (Décideurs Magazine).

Bpifrance déploie alors un accompagnement conseil et des financements adaptés : subventions, prêts, garanties sur capital investi…

Voilà. Vous ne saviez pas quoi faire cette semaine ? Faites donc votre business plan international.

Et n’oubliez pas que les Forces Françaises de l’Industrie vous accueillent aujourd’hui en Espagne et au Portugal (400 membres entrepreneurs et investisseurs sont dans nos clubs locaux). On sera bientôt ailleurs pour fédérer notre belle diaspora française (et prendre l’apéro) avec Kadia MOISSON.

Donc, si vous avez besoin d’aide, adressez-vous à Emmanuel DELEAU. Il est sympa, en plus.

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