C’est ce que déclare Moretti Isabelle, chercheuse à l’université de Pau, dans les colonnes du Figaro du 4 décembre dernier. Et la France, disposant visiblement d’immenses réserves, pourrait se tailler une place de leader en la matière.

Il y a eu la ruée vers l’or, celle vers le pétrole.

Aujourd’hui, comme vous le savez, tout le monde se lance dans l’hydrogène. Constructeurs d’avions, de voitures, de centrales…

Le problème est que son exploitation est complexe. D’abord parce que son transport pose des problèmes de sécurité. Ce gaz est particulièrement exposé aux fuites. Ensuite parce que, si son utilisation ne génère pas d’émission de CO2, les moteurs à hydrogène ne rejetant que de l’eau, sa production peut se montrer chère ou énergivore.

L’hydrogène gris peut être relativement bon marché, mais surtout s’il est
produit à grand renfort de charbon (0,5€ / Kg selon le Figaro). Donc, pour fabriquer une source d’énergie bas carbone… Il faut émettre beaucoup de carbone. Si vous voyez ce que je veux dire… #PompezShadoks

L’hydrogène vert, produit à partir d’énergies renouvelables, est plus économe en CO2, mais bien plus cher (4 à 6€ / kg).

Pour l’hydrogène blanc, le coût serait inférieur à 1€ / Kg. Et, comme il existe en grande quantité dans notre sous-sol, il ne nécessite pas de transformation. Juste une exploitation, un peu comme avec le gaz naturel.

Son exploitation a commencé en Australie et aux USA. En Europe, comme souvent, les choses prennent plus de temps. Que voulez-vous, nous sommes souvent un peu plus précautionneux que ces gens-là.

Mais la France pourrait, une fois n’est pas coutume, être en avance sur ses voisins ! Notre code minier a été changé et les premiers permis ont été attribués.

Mais ne vous réjouissez pas trop vite. Car il faut du temps pour passer du permis à la production. Parce qu’il ne se manipule pas facilement, la meilleure solution, pour exploiter l’hydrogène, est, en réalité, de le transformer sur place en électricité, via une centrale dédiée.

On peut aussi le transporter dans les gazoducs, mais sous certaines conditions. Bref, tout cela n’est pas encore opérationnel. Mais il semblerait que les autorités fassent ce qu’il faut pour que nos efforts de transition énergétique reçoivent un renfort aussi puissant qu’inattendu dans les toutes prochaines années.

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