C’était l’une des phrases fortes que Louis Gallois a prononcées lors de la soirée des FFI Auvergne. Et en matière, Louis Gallois en connaît un rayon. Il a lui-même été grand patron et a conseillé des politiques de premier plan.

« C’est aux dirigeants de PME et aux jeunes de porter ce discours. De montrer que l’industrie est devenue la solution et non le problème. »

Cela tombait bien. Car l’amphi de l’école SIGMA Clermont était comble. Plein de patrons de PME. Plein de jeunes étudiants ingénieurs.

Yannick CartaillerPierre-Edouard MORIN, nos ambassadeurs, l’Agence FLAG et Nicolas Gayton avaient bien fait les choses.

Après un brillant exposé sur les raisons qui ont entraîné l’incroyable désindustrialisation de la France, Louis Gallois a posé les conditions du rebond.

  • La maîtrise des technologies industrielles. On ne peut pas parler de souveraineté si on dépend des technologies qui viennent d’ailleurs.
  • La responsabilité environnementale. Ce qui reste de l’industrie française est propre. Ce qui va venir en renfort sera vert.
  • Une politique énergétique ambitieuse. Il faut produire plus d’électricité décarbonée.
Il faudra placer ces actions dans un nouveau récit industriel

Un récit qui embarque la population. Car celui que notre société raconte encore est connoté négativement. L’image de l’industrie y rime avec accident du travail, pollution, exploitation humaine, nuisance, saleté.

Or, ce cliché n’est plus du tout d’actualité. Il nous faut raconter autre chose. C’est d’ailleurs la mission que s’est donnée le think tank des Forces Françaises de l’Industrie. Et des idées, on en a plein !

Mais s’il est indispensable d’avoir des idées, encore faut-il les incarner pour qu’elles fassent leur chemin.

« C’est aux jeunes et aux patrons de PME de s’y coller », estime Louis Gallois. Les élites classiques ayant failli.

Un instant, vu que ce sage est notre aîné de plusieurs années, je me suis senti concerné quand il parlait des jeunes. Mais la contemplation d’un ou deux selfies faits avec des étudiants m’a rappelé qu’il fallait que je me contente du statut de patron de PME.

L’assistance a été conquise par le discours du grand homme. Tant mieux ! Car cela fait un moment que nous travaillons sur ce nouveau récit. Et après des mois de travail de notre think tank, une évidence s’est imposée.

Nul besoin de concevoir et d’inventer. Nous n’avons qu’à raconter.

La nouvelle histoire est déjà en marche. Elle est portée par ceux qui font l’industrie au quotidien. Ceux qui entreprennent, ceux qui décident d’y travailler, d’y faire carrière, d’y apprendre un métier.

Eux tous font avant de dire. Ils agissent avant de proclamer. Mais ils sont déjà à l’œuvre.

On va donc se contenter de leur tendre le micro et de leur apprendre à parler plus fort.

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