Les organisateurs des prochains JO ont fait l’effort de produire 30% des mascottes en France. C’est un progrès. Un progrès qui reste isolé. Avant cela, « on ne peut plus fabriquer d’objets à faible valeur ajoutée en France », entendait-on partout. « Il faut être réalistes », soupiraient les grands donneurs d’ordres.

Objectif mascotte 2024

Cet argument n’est jamais passé chez Gilles ATTAF. Pour le président d’Origine France Garantie, on peut tout fabriquer en France. C’est une question d’éthique et de volonté.

Et pour le prouver, Gilles et OFG ont lancé le projet #Cocorifeu. Une #mascotte pour convaincre les sceptiques qu’on peut encore produire en France. Une mascotte éco-conçue, en matière recyclée et en tissu made in France. Une mascotte qui célèbre la renaissance industrielle française !

Afin d’éviter la surproduction, elle est disponible sur commande. C’est sur le site de crowdfunding Ulule que ça se passe.

Je me suis souvent demandé si la vision de Gilles n’était pas trop romantique.

Peut-on vraiment tout fabriquer en France ?

Car notre pays a ses coûts, ses charges, ses taxes, ses contraintes, ses riverains tatillons. Et quand on les empile (les contraintes et les coûts, pas les riverains), certains produits peuvent finir par coûter cher.

« Parce que tu ne comptes pas les coûts cachés de la désindustrialisation! ».

Le chômage, le déclassement, les villes et les territoires entiers qui sombrent alors que leurs populations perdent espoir. Sans compter le bilan carbone. Si on ajoute ces coûts aux prix des produits importés, ils deviennent hors de prix.

Reste à savoir si nous, consommateurs, allons soutenir cette initiative de mascotte de la renaissance industrielle française. Maintenant que Gilles et OFG ont trouvé le moyen de la faire fabriquer, allons-nous l’acheter ?

Certains pensent que notre patriotisme économique n’existe pas. Qu’il n’est qu’un prétexte pour dénoncer, pour hurler, quand viennent les polémiques. Qu’on dit beaucoup, mais qu’on fait peu, en France.

Je ne peux pas le croire

Parce que de plus en plus de citoyens se rendent compte que tout peut changer si on change nos modes de consommation. Le client n’est-il pas roi au bout du compte ?

On va voir ça !

Les ventes sont lancées (en savoir plus). Elles seront le meilleur moyen de répondre à cette question.

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