En fait, ça n’est pas tout à fait vrai. J’ai volontairement modifié le contenu d’une enquête menée pour l’Institut de l’Entreprise afin qu’il soit plus à l’avantage des Forces Françaises de l’Industrie… Pardon.

Le vrai sujet de cette étude porte sur l’entreprise et non sur l’industrie. Soit. Mais qui m’en voudra, en ce vendredi pluvieux, de transformer la réalité pour embellir notre moral et servir notre cause ?

Donc, je continue. 

Quand on lit ce rapport, on s’aperçoit que l’entreprise (industrielle vous dis-je !) devient l’organisation collective préférée des Français (58%). Elle est même devant les associations (56%) ! 

Nous lui faisons plus confiance pour améliorer le monde qu’à :

  • Nos élus (Président de la République 51%, Maire 56%, Pdt de Région 50%),
  • Nos syndicats (39%), partis politiques (31%) ou représentants de communauté religieuse (21%).

À noter que les personnes interrogées font encore plus confiance aux citoyens pour se saisir des grands sujets qui nous touchent (67%). Ceci montre que nous n’assistons pas à une privatisation de l’action pour le changement, ce qui est rassurant, mais plutôt à une baisse de confiance dans nos institutions démocratiques, ce qui est plus triste.

L’entreprise, principale géographie de pouvoir

En attendant, qu’on le veuille ou non, l’entreprise est considérée aujourd’hui comme l’une des principales géographies de pouvoir de notre pays. Pouvoir dans le sens noble du terme.

Cela rejoint d’ailleurs l’une des convictions qui nous a conduit à créer les Forces Françaises de l’Industrie. Nous pensons sincèrement que :      

  • Par sa capacité à inventer les produits qui nous permettront de réaliser les nécessaires transitions de notre temps,
  • Par sa capacité redistributive (qui peut être encadrée par la loi afin de s’assurer de son équité),
  • Par le fait qu’elle irrigue l’économie de nos régions, qu’elle entretienne l’ascenseur social et qu’elle finance nos régimes sociaux (à condition d’être made in France),

L’industrie est l’un des outils qui nous permettra de faire face aux défis de notre temps.

L’innovation au secours de la réduction de nos émissions de CO2

Les sondés lui donnent d’ailleurs une place de plus en plus centrale dans notre société en lui confiant des responsabilités majeures :

  • Pour sauvegarder l’environnement (elle est considérée comme 2eme acteur, derrière l’état, capable d’agir sur ce thème),
  • Pour une juste répartition de la valeur créée,
  • Pour améliorer la formation des jeunes, grâce notamment, à une meilleure connexion avec l’école.

On voit donc ici que la « convergence des luttes » entre le social et l’environnemental, si cher à Gilles ATTAF, est tout à fait légitimement portée par l’industrie. 

Et, si Gilles était aujourd’hui derrière le clavier qui vous écrit ces mots, il vous rappellerait que « L’industrie c’est la vie », en oubliant, lui aussi, que cette enquête parlait de l’entreprise et non de l’industrie… 

On ne se refait pas.

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