En cette journée particulière, nous sommes sûrs que bien des pages vous diront à quel point les métiers industriels ont intérêt à devenir terres d’accueil pour celles qui veulent :

  • Changer le monde et accélérer la transition climatique.
  • Faire des métiers concrets, utiles, plein de sens.
  • Des carrières à fort potentiel d’ascension sociale. Des métiers bien payés où on peut se hisser tout en haut.

Allez donc voir le travail remarquable que fait l’équipe de Les meufs de l’industrie (LMDI). Elles le font toute l’année. Pensant sans doute, de façon saugrenue, qu’un tel sujet ne doit pas attendre le mois de mars pour être évoqué.

Les femmes et l’industrie ont donc tout à gagner à se rapprocher d’avantage. À condition qu’il reste des usines en France ! Et donc que nos élites (et les électeurs qui les choisissent) la défendent contre les puissances mondiales qui violent nos règles éthiques pour nous fourguer leurs produits.

Eh bien, chers amis, il semblerait que nos gouvernants se soient enfin saisis du dossier. Il y a deux jours, c’était l’UE qui voulait limiter les importations de voitures chinoises.

Hier c’est notre Assemblée nationale qui adoptait un projet de loi visant à combattre les nuisances de la fast fashion asiatique.

La fast fashion consiste à proposer des vêtements à la mode mais de mauvaise qualité à prix tellement bas que ses clients les considèrent comme jetables.

Si rien n’est fait, ces pratiques qui touchent essentiellement nos adolescentes risquent de faire passer les émissions de CO2 du secteur textile de 10% à 26% du total en 2050. Visiblement, il n’y a que des éco-anxieux chez nos jeunes… #JdisÇaJdisRien.

La loi proposée s’attaque à la surconsommation de vêtements à travers trois articles.

  • Le premier veut établir des seuils pour définir la fast-fashion et sensibiliser les consommateurs à son impact. 
  • Le second vise à instaurer un système de primes et de pénalités pour promouvoir la durabilité dans l’industrie textile. On espère qu’ils ne vont pas nous pondre un truc tellement complexe que même les Shadocks seraient choqués.
  • Le troisième cherche à interdire la publicité pour la mode éphémère. Et ça, c’est sûr que ça va marcher !

Car c’est à coup de milliards de $ et de millions de posts d’influenceuses fashion que TEMU, ses amis et leurs millions d’articles bas de gamme se sont imposés sur les écrans de nos adolescentes.

Yann Rivoallan, président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, rappelait récemment que les utilisateurs de TEMU y passaient 23 minutes par jour. Contre 30 minutes pour Instagram ! Pas mal pour un site lancé en 2022.

Le tout permet de déverser des millions de tonnes de vêtements par jour, par la poste en provenance de Chine, jusque dans les placards éco-conçus de notre progéniture.

Alors merci à nos élus d’avoir rejoint la résistance !

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