Bordeaux, me voilààààà !


 
Nouvelle étape dans ma tournée des clubs Forces Françaises de l’Industrie.
 
C’est toujours un plaisir de venir voir notre ambassadeur Gilles Mathelié-Guinlet et toutes les personnes qu’il a rassemblées dans cette ville que j’adore (et que j’adorais encore plus avant qu’elle s’encombre de mille travaux).
 
Gilles est un homme de convictions qui s’intéresse à beaucoup de choses et qui s’engage à fond.
 
Il a marqué ma mémoire le jour où il m’a téléphoné pour aider une entreprise en difficulté. Elle était au bord du dépôt de bilan pour une sombre affaire de subvention promise mais bloquée administrativement.
 
Sa détermination était impressionnante. Gilles avait, pour ainsi dire, le couteau entre les dents : pour lui, il était tout simplement hors de question de ne pas remuer ciel et terre afin de sortir le jeune entrepreneur et son équipe de cette situation absurde.
 
J’ai moi-même appelé Gilles Attaf à la rescousse qui, faisant jouer son carnet d’adresse, a permis de rouvrir les discussions et de donner un peu d’air et de temps à ce beau projet.

L’avenir nous dira si cette intervention n’était qu’un sursit ou si elle a été la première planche vers le salut.
 
En attendant, c’est cet d’épisode qui m’a fait mieux connaître Gilles Mathelié-Guinlet et son incroyable capacité à pousser en mêlée. 
 

Gilles, un homme de convictions qui a tout mon respect…

Pour fêter mon arrivée, Gilles avait convoqué l’été (ce qui est délicat de sa part) : Il faisait un temps radieux ! Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle 32°C fin octobre, mais, comme la soirée était agréable, je l’ai prise comme telle.

La dernière fois que je suis passé à Bordeaux, en mars dernier, nous, les FFI, étions presque deux fois plus petits.
 
J’ai donc eu plein de choses à dire à notre communauté :
? les ouvertures dans 10 villes en France et 5 à l’étrangers,
? le lancement de notre accélérateur,
? le cap des 600 entrepreneurs adhérents dans 3 pays,
? 25 PME financées par notre réseau d’investisseurs
? notre magazine dédié à la revalorisation des métiers de production à paraître…
 

On a ensuite parlé de quête de sens, socle sur lequel chaque entreprise qui produit en France devrait s’appuyer. Car produire en France donne une signification particulière à nos produits et services : on y travaille en circuit court, on y entretient l’ascenseur sociale, on contribue à la vitalité de nos territoires, on y façonne nos paysages et y entretien des savoir-faire que le monde entier nous envie et une excellence qui finira bien par revenir à la mode. 

Les patrons de PME de nos régions devraient capitaliser bien plus sur la fierté du produire en France

Voilà pourquoi les patrons de PME de nos régions devraient capitaliser bien plus sur la fierté du produire en France. Une fierté qui permet d’attirer des talents qui n’étaient jusqu’alors à la portée que des seules grands groupes. Mais à l’heure où la course au salaires et aux carrières est remise en cause par une proportion croissante d’ancien premiers de la classe, les PME ont une carte à jouer pour renforcer leur capital humain.

Et je ne parle pas uniquement des individus sur-diplômés. Car ces métiers, dont on redécouvre la noblesse, ont tout pour séduire les plus jeunes, qu’ils soient ingénieurs, commerciaux ou sans aucune qualification. Ils offrent l’immense avantage, à l’heure ou tant et tant d’employés ne comprennent plus l’intérêt de leur propre emploi, de se sentir utile, en réalisant des choses concrètes, dans des conditions de durabilité bien meilleure qu’ailleurs.

Après ces mots, on a bu quelques verres. On a parlé de tout et de rien aussi et on a ri, beaucoup, avant de rentrer chacun chez soi.

Au moment où j’écris ce texte, dans mon train de retour à Paris je ne peux pas m’empêcher de penser au jour où nous avons choisi notre nom. Tout est parti d’une blague, et quand on s’est dit qu’il fallait l’assumer et transformer ce trait un peu provocateur en un cri de raliement capable de résister aux attaques qui ne manqueraient pas d’être portées par des gens à l’esprit mal placé, on avait la conviction qu’au fond… il fallait s’en moquer et appliquer une méthode qui nous a porté jusqu’ici et qui résonne un peu comme ça : « t’inquiète, avance à fond et on verra bien ».

Mais ça, on vous en parlera lors de notre prochain événement parisien, le 10 novembre prochain. On y fêtera nos 3 ans, au Rugby Club (tiens donc !)… Alors à très bientôt.

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