Mes amis, vous allez voir que la crise agricole dont nous semblons sortir va débloquer bien des sujets qui empoisonnent la vie des Français.

Parce qu’elle :

  • Va identifier ceux qui entravent notre ascenseur social et notre économie depuis tant d’années. Vous les reconnaîtrez : ils vont sortir du bois pour s’indigner d’ici 15 secondes.
  • A montré les limites d’un « en même temps » qui confirme le théorème le plus utile au monde : ½ décision = Bordel²
On savait depuis Chirac que « trop d’impôt tue l’impôt »

Le grand public vient de prendre conscience que trop de normes tuent les normes. C’est-à-dire qu’à trop vouloir protéger on étouffe… Sans régler le problème contre lequel on se bat. En l’aggravant, même.

On pensait jusqu’ici que les agences créées par l’État pour la protection de l’environnement et que toutes ces jolies ONG au nom fleuri étaient là pour protéger la nature. On sait aujourd’hui que nombre d’entre elles sont infiltrées par des militants dont l’objectif est la décroissance et l’anticapitalisme et pas le climat.

Vous en doutez ? Grâce aux mesures qu’ils nous ont vendues (ou qu’ils ont pris dans notre dos sans nous consulter) on n’a jamais autant importé d’aliments de mauvaise qualité en France. Bravo les gars ! 

Voilà donc qu’après toutes ces années, les masques sont tombés et qu’un gouvernement a pris ses responsabilités. S’opposant à leur délire, il a changé d’avis et retiré les dispositions qu’il venait pourtant de prendre.

La loi industrie verte

Alors, certes, on aurait pu souhaiter qu’il le fasse avant la crise. Mais comme il l’a montré en changeant de cap sur le nucléaire (face aux mêmes idéologues de la décroissance écologique), il a fallu qu’il soit au pied du mur pour qu’il freine et change de direction politique.

Il l’a fait également sur l’industrie, suite à la crise des Gilets jaunes et du COVID. Toujours face aux mêmes adversaires et toujours après avoir percuté le mur. On se demande même s’il ne s’agit pas là d’un mode opératoire assumé. Il était temps. Mais il va falloir rester vigilants. Car la contre-offensive est déjà lancée.

Le chaos généré par l’avènement de la loi industrie verte est annonciateur de ce qui se prépare ailleurs. Après avoir tenu compte des désirs de militants écologistes avec la loi ZAN, le gouvernement a voulu, en-même-tempisme oblige, faire un geste pour l’industrie. Ce fut la loi industrie verte.

Complexe, pleine d’articles pro qui contournent des articles anti qui préexistaient, cette loi multiplie les contradictions. Des contradictions dont les associations se délectent. Elles multiplient les attaques juridiques contre les projets industriels. Cela crée des retards, des surcoûts et une insécurité qui annulent les bienfaits espérés.

On nous annonce un nouveau choc de simplification ? La fin du « en même temps » serait probablement un bon début.

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