Chères résistantes, chers résistants, chers soutiens.

C’est indéniable, il se passe quelque chose dans l’industrie. Vivatech, le symbole de la « startup nation » en est témoin. Cette grand-messe de la technologie ne parlait jusqu’alors que de soft, de deep tech, d’IA, de Cyber Security, de digital et de licorne. Pardon, le dernier mot de cette liste n’est pas un anglicisme.

Cette année, on y a beaucoup parlé usine, Bpifrance y a déployé un superbe stand French Fab et c’est Elon Musk qui y était reçu en vedette. Reçu à Vivatech et à l’Élysée, Elon ! Et je parle ici du Elon Musk industriel à la recherche de nouveaux sites de production. Pas celui, beaucoup plus contesté, qui a racheté Twitter.

Quant à nous, nombre des membres FFI s’y sont retrouvés. Tout étonnés d’y être invités par des clients ou des fournisseurs. Nos looks de provinciaux montés à la capitale tranchaient avec celui des startupers en baskets. Je crois que ces derniers ont dû trouver le port de chaussures de cuir et de costumes bleu ou gris furieusement original. On n’est pas allé jusqu’à mettre des cravates. Mais on aurait dû essayer pour voir. Comme tout ce qui vient de l’industrie semble tendance aujourd’hui, pourquoi ne pas pousser la provocation vestimentaire jusqu’à s’habiller convenablement ?

Le monde de l’industrie intéresse à nouveau la tech française.

Je précise « française » car industrie et technologie du reste du monde ne se sont jamais éloignées l’une de l’autre tant elles se nourrissent mutuellement.

Les usines passionnent nos dirigeants politiques qui ne cessent de s’afficher en VRP du made in France. Ils courent d’inauguration d’usines en réceptions d’investisseurs étrangers. Ils en arrivent même à modifier les lois électoralistes qui visaient à séduire un électorat à forte conscience écologique et à faible connaissance pratique.

La loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette des sols) en est l’exemple le plus abouti. Cette loi raréfie considérablement le foncier disponible pour y construire des usines. Ceci au nom d’une idée étrange qui préfère polluer beaucoup loin de nos regards, plutôt que de polluer très peu chez nous, sous le contrôle de nos normes et de nos lois.

Une consultation en vue de son assouplissement a été lancée le 13 juin dernier.

Bref, amis industriels, vous êtes à deux doigts de devenir fréquentables dans les milieux parisiens. Vous n’avez plus qu’à placer quelques anglicismes dans vos phrases, vous mettre en baskets et vous serez carrément sexy. Attention quand même : toutes les baskets ne vont pas avec un costume. Contactez Gilles ATTAF si vous avez besoin de conseils vestimentaires.

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