Vendredi soir, les FFI étaient en Avignon, pour une soirée consacrée à la réindustrialisation des territoires.

Arnaud Montebourg, infatigable soutien des FFI et défenseur acharné de la France rurale et industrielle, était des nôtres. Sans mandat, sans élection à gagner. Simplement par conviction. Respect.

Il a été le point d’orgue d’une soirée haute en couleur et en qualité. Nous, FFI, en étions les partenaires, grâce à notre membre Samuel Marc. Il est à l’origine de cette initiative de La Team Vaucluse, agence d’attractivité du département.
L’endroit était magnifique et l’organisation parfaite. Grace à Laure Marchand
et son équipe.

Pour introduire les tables rondes, Cathy Fermanian m’avait demandé de revenir sur les causes de notre désindustrialisation.

Je ne voulais pas paraphraser le livre de Nicolas Dufourcq, précieuse référence sur la question. Je suis donc passé vite sur les erreurs politiques d’une époque où nos gouvernants se méfiaient des entreprises et des entrepreneurs.

J’ai, par contre insisté sur le poids de notre culture et de notre histoire. Car il est toujours à l’œuvre et risque de handicaper notre renaissance industrielle si on n’y prend pas garde.

Une culture française qui se passionne pour la politique et ses théories. Mais qui s’intéresse peu à l’économie et à ses réalités de terrain. Jusqu’à ce qu’elles se vengent.

Une histoire qui a façonné notre État centralisé au pouvoir absolu. Ce qui donne une portée nationale à chacune de ses erreurs.

Devenu omnipotent, il prétend prendre en main nos actions collectives. Et c’est probablement parce qu’on lève la tête vers l’État chaque fois qu’il faudrait se serrer les coudes que chasser en meute n’est pas un réflexe français. L’État y pourvoira, pensons-nous parfois. Nous sentant trop souvent dispensés de notre devoir de solidarité.

« Sauf en Vendée, ai-je alors affirmé. Et dans de rares endroits où les habitants n’attendent rien d’un État qui ne les considère pas. Et où il faut s’organiser localement. »

« Chez nous aussi ! » m’a repris Gilbert MARCELLI, président de la CCI Vaucluse. « Nous savons jouer collectif en Vaucluse. Cette soirée le montre. »

Et c’est vrai qu’elle était belle cette soirée. Belle et instructive. Car si le Vaucluse ne m’était pas apparu comme une terre traditionnelle d’industrie, j’ai découvert que si. Avec 16 % des emplois qui travaillent dans la production manufacturière, le département est bien au-delà de la moyenne nationale.

Nombre d’industriels des environs avaient répondu à l’appel. De très belles entreprises, comme PELLENC ST et GSE, mais aussi de plus petites. Représentant des secteurs traditionnels, mais aussi beaucoup d’acteurs engagés dans l’économie circulaire.

Preuve, encore une fois, que les industriels se sont saisis des enjeux environnementaux et les font progresser avec l’efficacité qu’on leur connaît.

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