Depuis que le regretté Jacques Chirac n’arpente plus ses allées, le salon de l’agriculture n’est plus ce qu’il était. Quelques militants écologistes essaient bien de l’animer un peu en déclamant des poèmes, toujours en alexandrins, à notre Président.

Mais les slogans, pourtant écrits presque sans fautes d’orthographe sur leurs t-shirts blancs, ne remplaceront jamais les tirades fleuries que déclamait le bon vieux Jacques. Une main sur la croupe d’une vache, l’autre tenant fermement un verre de vin du coin.

Rien n’est plus comme avant…

Heureusement, des entrepreneurs comme Pascal Thomas ont décidé de
réenchanter le salon préféré des franciliens. Futura Gaïa, la start-up
industrielle qu’il a créée, a développé une solution permettant de faire face à
l’immense défi de nourrir l’humanité, sans nuire à la planète.
 
Comment ? Avec ces drôles de cylindres qui s’empilent sous le toit de
n’importe quel hangar de plus de 7 m de haut. Chaque cylindre tourne autour d’une lumière LED pas si moche (ok, je sors…), afin d’amener doucement à maturité les végétaux de notre choix. 
 
Ces salades, ces fraises, ces épices… poussent dans un environnement
protégé des insectes et des maladies. Donc pas de traitement chimique
nécessaire et aucun besoin d’utiliser des OGM. Au sommet de chaque
cylindre, une potion magique irrigue, au goutte à goutte, le peu de terre qu’il
est nécessaire de laisser au contact des racines. En bon druide, Pascal n’en
révèlera pas la recette, mais elle est composée de tout ce dont a besoin une
plante pour pousser.

Bilan de ce génial dispositif 

  • Les besoins en eau ne représentent que 5% de ce qui est utilisé pour de l’irrigation en plein champ. En période de stress hydrique, c’est appréciable.
  • Les besoins en terre sont 20 fois moins importants que dans l’agriculture traditionnelle. Là aussi, c’est important. Car il faudrait raser la forêt amazonienne si on voulait nourrir 9 milliards d’individus aux standards alimentaires occidentaux. Perspective assez peu glamour…
  • Avec la solution Futura Gaïa, on pourra produire d’immenses quantités de nourriture en environnement urbain et ce, en toute saison. C’est le top du circuit court.

Pascal vient de boucler une levée de fonds salutaire pour son entreprise. Il a dû batailler jusqu’à la dernière minute, de façon héroïque, pour y parvenir. Malgré l’immense potentiel de son entreprise et le caractère stratégique de son positionnement. Bravo et merci aux fonds d’investissement qui l’ont soutenu, au passage.

Il viendra bientôt en parler lors d’une de nos soirées FFI. Histoire de nous rappeler qu’on a encore un peu de travail à faire pour mettre au point un système capable de financer les startups qui feront l’industrie et l’agriculture de demain. 

On progresse, mais on part de loin !

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