Vous savez qu’aux Forces Françaises de l’Industrie on aime l’industrie et on aime l’agriculture. On aime les traditions et on aime l’innovation.

Futura Gaïa, crée des fermes verticales, véritables cathédrales végétales, dans des entrepôts à haut plafond.

Et rares sont les entreprises qui nous permettent de concilier l’ensemble de ces penchants quasi schizophréniques en un seul projet.

C’est le cas de Futura Gaïa, co-fondée et dirigée par Pascal Thomas, membre FFI depuis plusieurs années. Son entreprise crée des fermes verticales, véritables cathédrales végétales, dans des entrepôts à haut plafond.

Il y nourrit ses salades, ses fraises, ses herbes fines à l’aide d’une recette contenant tout ce dont elles ont besoin pour pousser. Le tout :

  • Au goutte-à-goutte, ce qui économise l’eau.
  • Grâce à des cylindres qui tournent lentement autour d’une lumière LED afin de procurer la lumière indispensable à la photosynthèse.
  • Sur d’étroites surfaces (il empile plusieurs cylindres sous 7 mètres de hauteur), ce qui économise la terre.
  • Bien protégé des agressions extérieures (insectes, intempéries…). Nul besoin, donc, d’utiliser des insecticides, de choisir des espèces OGM ou toute autre chose pouvant avoir des effets sur la santé.
Pascal Thomas a levé 11 millions d’€ en février dernier et vient de recevoir le prix « première usine ».

Futura Gaïa fait également disparaître la saisonnalité de nos aliments sans massacrer le climat. Vous pourrez donc bientôt manger des fruits rouges en plein hiver sans qu’ils aient traversé la planète en avion. Le tout dispose d’une productivité impressionnante. On est ici bien au-delà de ce qu’avait pu atteindre Agricool, startup dont la faillite avait fait grand bruit en 2022. 

On pourra ainsi nourrir une ville entière grâce à quelques-uns de ses bâtiments. Et nos supermarchés pourront s’approvisionner dans la rue d’en face, en économisant le CO2 issu du transport, sans risquer la rupture de stock. Pardon pour mon enthousiasme débordant, mais je trouve cette aventure fascinante. 

Pascal Thomas avait d’ailleurs proposé aux membres FFI d’investir lors de son premier tour de table. Mais la holding d’investissement que nous avons créée afin de prendre ensemble des participations dans des PME made in France n’était pas encore sortie de terre.

Pas de chance. Car Pascal a levé 11 millions d’€ en février dernier et vient de recevoir le prix « première usine » des mains mêmes de Bruno Bonnell en présence d’Emmanuel Macron.

Il a d’ailleurs diffusé une photo sur sa page LinkedIn avec leurs deux têtes de vainqueurs (Bruno et Pascal) pour annoncer la bonne nouvelle. Il y a bientôt deux ans, nous avions tourné une vidéo très émouvante sur le parcours de Pascal via notre média Les Déviations

Pascal, je pense qu’il est temps de venir compléter ton témoignage et de partager ton expérience de startupeur cinquantenaire à notre communauté. Parce qu’il n’y a pas que les jeunes qui mettent des baskets pour lever des millions.

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