C’est le titre d’un enthousiasmant article du Figaro d’hier. On y lit, sous la plume d’Elisa Bembaron, comment, grâce à une planification efficace, cette zone industrielle est en train de se décarboner. Elle représente aujourd’hui 21 % des émissions de CO2 industrielles du pays. De nombreuses unités de production, particulièrement gourmandes en énergie fossile, y sont concentrées.

Toutes sont en train de prendre le virage de l’électricité. Même ArcelorMittal va se doter d’impressionnants fours électriques pour produire son acier en remplacement des hauts fourneaux qui marchent au coke.

La décarbonation des usines existantes, rendue possible grâce à la proximité de la centrale nucléaire de la Ville de Gravelines (officiel) et son électricité propre, est en cours, donc. Elle se fait à coups de milliards d’euros d’investissement.

Mais non contente de rendre écologiquement plus performants ses sites installés, la dynamique verte de Dunkerque attire d’autres industries. Dans :
– Les batteries (Verkor, ProLogium Technology 輝能科技, Orano, XTC).
– L’hydrogène : H2V y produira de l’hydrogène vert.
– D’autres industries énergie-intensives fortement incitées à baisser leur empreinte climatique (Aluminium Dunkerque, par exemple).

Le problème est que tous ces vertueux projets demandent d’importantes ressources en électricité. Eh bien, chers amis, tout est prévu, si on lit bien l’article du Figaro.

En renfort de la centrale déjà existante, RTE Réseau de Transport d’Electricité prévoit :
– Un parc éolien au large de Dunkerque, opérationnel en 2028.
– Deux réacteurs EPR 2 à Gravelines prévus pour 2038-2039. Les taquins annoncent plutôt 2038-2058 pour les EPR. Mais nous, on fait plutôt confiance à RTE.
– La construction de trois postes électriques, quatre transformateurs, et deux lignes haute tension d’ici 2027-2028.

Ce réseau est pensé pour les 30 à 40 prochaines années. Il prend en compte les besoins croissants des industries et des habitants de la Ville de Dunkerque.

Eux aussi vont se tourner davantage vers l’électricité pour leurs déplacements et leur chauffage dans les prochaines années.

Bref, l’industrie et la production d’électricité sont bien en route pour faire de la France le premier pays industriel décarboné au monde.

La convergence des luttes pour le social et pour le climat passe donc par l’industrie madeinfrance, comme le dit souvent Gilles ATTAF.

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