Le Groupe intuis fait des pompes à chaleur et des chauffe-eaux à faible émission de CO2. Et il les fait bien. Il y avait, hier, une fierté réconfortante dans tous les regards que j’ai croisé lors de l’inauguration de l’extension de son usine.

Prendre le risque d’investir, de transformer l’entreprise, d’innover.

Dans le regard des ouvriers et des chefs d’équipe qui avaient été choisis pour présenter leur activité et répondre à nos questions.

Dans celui des jeunes ingénieurs qui nous ont servi de guides pour comprendre comment se fabrique un chauffe-eau à basse émission de CO2.

Dans celui des employés des services support qui nous ont accueillis tout sourire. Ils nous ont mis à l’aise au milieu du gigantisme des machines-outils abritées par ce bâtiment flambant-neuf.

Il y en avait aussi (de la fierté) dans le regard du patron et du représentant de son actionnaire. Ils mesuraient à quel point ils avaient fait les bons choix. En prenant le risque d’investir, de transformer l’entreprise, d’innover, pour que leur société se développe en offrant, chaque jour, de nouvelles opportunités à ceux qui y travaillent.

Gilles ATTAF et moi, ainsi que tous les #FFI qui avaient été invités par Intuis, (le Groupe intuis est membre et soutien de notre mouvement), avons ressenti la même chose. Nous étions bien 200 (représentants du gouvernement, élus, membres de l’écosystème made in France) à célébrer ce moment.

Absolument tout, dans cet événement, était comme il faut.

L’authenticité d’abord. Un accueil plein de vrais sourires, offerts par de vrais employés. Tous ont joué, le temps d’une journée, le rôle d’hôtes, de guides et d’experts pour présenter leur produits et leur métier.

Parmi eux, il y avait de véritables bateleurs. Visiblement très à l’aise dans cet exercice, ils ponctuaient leurs explications de quelques traits d’humour. D’autres n’avaient pas cette aisance pour parler en public, mais le faisaient avec un sérieux et une application qui nous obligeaient.

Ils étaient des techniciens, des ouvriers, sortis de leurs fonctions pour jouer les conférenciers amateurs, le temps d’une visite officielle. Malgré le trac de quelques-uns, l’honneur qu’ils ressentaient crevait les yeux. Cela donnait à chacun de leurs gestes et de leurs phrases une gravité qui forçait le respect. C’en était émouvant.

J’ai fait la visite avec Nicolas Pomiès, le Vice-Président de Mutuale, La Mutuelle Familiale, une mutuelle ouvrière qui investit dans le #madeinfrance (on est quelques membres FFI à avoir décidé de faire basculer nos cotisations chez eux. Autant faire travailler des acteurs qui servent la cause).

Son parcours professionnel est exceptionnel

Il a commencé comme #ouvrier non qualifié et est devenu patron, à force de #travail et d’engagement. Et quand j’ai présenté son parcours à l’un des ouvriers qui nous recevait, l’ouvrier a tout de suite dit : « Bravo ! J’espère faire comme vous. Je suis là depuis un an et j’ai déjà évolué. »

L’#usine, c’est l’ascension sociale. Nicolas Pomiès a connu une autre époque industrielle. Celle où les unités de production étaient moins modernes. Où les conditions de travail étaient plus dûres.

Alors, en visitant le site d’Intuis, il a été impressionné par le bâtiment et l’organisation des équipes. Moderne, d’une propreté impeccable, aéré. Tout semblait avoir été fait pour donner le meilleur matériel et les meilleures conditions de travail aux employés du lieu.

« Il n’y a rien qui te frappe, Laurent ? », m’a demandé Nicolas.

« Un peu tout, en fait », lui ai-je répondu, émerveillé.

« Regarde bien. Les ouvriers ne courent pas. Les cadences sont bonnes. Les conditions de sécurité sont optimales. Tout semble sous contrôle. On respecte les gens, ici. »

Le discours de Philippe Dénecé, DG du Groupe intuis, a mis des mots sur ce que nous ressentions.

Gilles ATTAF et moi buvions du petit-lait en écoutant sa vision de l’industrie. Une #industrie :

  • Verte et #éthique. Par ce qu’Intuis fabrique (appareils de chauffage à basses émissions de #co2) et par comment Intuis le fabrique (optimisation des processus de production, de la gestion des stocks, de la logistique et par les sources d’énergie utilisées).
  • Humainement respectueuse. Par le mode de management qu’elle a installé. Mais aussi par les externalités de son action sur les territoires dans lesquels les unités de production Intuis sont établies.
  • Ambitieuse. Car il s’agit de croître, de se renforcer. Pour avoir les moyens d’investir et de conquérir des parts de marché face à une concurrence asiatique qui ne fait pas de cadeaux. L’entreprise entend tripler sa taille dans les prochaines années.
  • Innovante. Car on ne peut se montrer à la fois généreux avec ses employés, bon marché et fiable avec ses clients, produire dans les normes environnementales les plus exigeantes, si on n’améliore pas sans cesse ses produits et son efficacité opérationnelle.

Même le bruit que faisaient les ouvriers au travail pendant le discours de leur patron était une bonne idée. Il avait été anticipé. Un très bon système de sonorisation assurait un confort d’écoute pendant les prises de paroles des officiels.

Mais sa présence (au bruit) donnait quelque chose de plus au discours du chef. Il parlait au milieu des siens. Comme si l’équipe d’Induis avait voulu imprimer un message dans l’esprit du public et de tous les journalistes qui avaient fait le déplacement. Un message qui dirait : « Ici, on travaille dans l’industrie. Et on en est fiers. »

Il y avait de la fierté dans tous les regards, vous disais-je. Une fierté contagieuse. Nous sommes sortis de cette inauguration gonflés à bloc.

Notre magazine Les Déviations consacre un bel article au Groupe intuis. N’oubliez pas de l’acheter si vous voulez nous soutenir. Il est en kiosques et sur le site Les Déviations.

Bravo et merci à Eric BaudryAmelie Piemontesi et à toutes les personnes impliquées dans l’organisation de ce magnifique événement.

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