Depuis 40 ans, dans toutes nos PME régionales, nous avons pu constater où menait l’adage « pour vivre heureux, vivons cachés ». Pour éviter les jalousies et les critiques, il ne fallait pas faire de bruit. Ne pas se dévoiler, ne pas ouvrir son jeu.

Alors, nous avons fait bande à part.

Trop isolés pour proposer des offres globales, beaucoup d’entre nous ont loupé des marchés.

Mais tout ça, c’est fini ! Car nous avons tous décidé de chasser en meute ! Les exemples d’écosystèmes allemands ou italiens liant grands groupes, ETI et PME sont dans tous nos discours. Il n’y a qu’à faire comme eux !

Malheureusement, quand il s’agit de passer à l’acte, on n’y va que timidement. Il faut bien l’admettre : nous sommes assez nuls en la matière.

On a beau parler d’éthique, proclamer de belles valeurs, nous, Français, sommes moins patriotes et solidaires que certains de nos voisins. Dans notre consommation, dans le placement de notre épargne, dans nos investissements, dans le choix de nos employeurs…

Est-ce notre passion pour les querelles de clochers ? Serait-ce la présence d’une jalousie sociale bien plus forte qu’ailleurs (lire le sociologue et philosophe Frédéric Lenoir) ? Ou tout simplement un trop grand amour pour le symbolisme qui nous conduirait à croire tellement ce que l’on dit qu’on se dédouanerait de le faire ? Quoi qu’il en soit, on a souvent une bonne raison de ne pas entrer dans la meute.

Voilà pourquoi les Forces Françaises de l’Industrie réfléchissent à lancer leur propre meute.

Elle fonctionnera comme un réseau d’entraide où le don ne serait pas complètement désintéressé. Un truc un peu grégaire, quasiment clanique (c’est un Auvergnat qui vous parle ici). On irait y acheter chez le voisin plutôt que chez un inconnu parce qu’on sait que ça renforcera notre écosystème et qu’il finira bien par acheter chez nous, ce voisin.

Charité bien ordonnée commence par soi-même ? Pas tout à fait quand même. Remplaçons « soi-même » par « nous-mêmes » et ce sera ça.

Pour tout vous dire, nous avons déjà initié cette démarche avec Mutuale, La Mutuelle Familiale. Cette mutuelle ouvrière (c’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup, comme l’a chanté Lady Gaga) place une partie de l’argent de ses cotisations dans des PME qui produisent en France. Des PME qui financent nos solidarités nationales
donc. Nous allons d’ailleurs bientôt annoncer un premier investissement commun entre Mutuale et le fonds FFI.

Pour ceux qui seraient intéressés par ce principe un peu mystérieux d’économie circulaire appliquée à la finance. Par ce réseau d’affaires pratiquant l’entre-soi. Connectez-vous à la FFI Académie du lundi 26 juin à 18h30. Pour vous inscrire, c’est ici.

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