Chers membres du club FFI Région Hauts-de-France, vous êtes des privilégiés ! Car votre ambassadeur, le visionnaire Nicolas DONNAINT, va vous amener visiter ce vendredi le site en question. À Dunkerque, donc.

Réduire les émissions de CO2 du secteur industriel en France de près de 6 %

Il anticipait sans aucun doute le scoop dévoilé hier par le ministre de l’économie. Nicolas a ses entrées, visiblement. Et c’est touché par un sentiment d’allégresse (connaître des gens qui connaissent des ministres a toujours été l’un des objectifs de ma vie) que j’ai demandé à une IA de générer cette image.

Elle ne ressemble pas beaucoup à Bruno Le Maire et derrière, ça n’est pas vraiment le site d’ArcelorMittal, mais tant pis. En attendant, cet investissement vise à réduire les émissions de CO2 du secteur industriel en France de près de 6 %, selon le média SudOuest.

Nous voilà donc une nouvelle fois parmi les bons élèves de la décarbonation. De bons élèves qui progressent au milieu d’une classe de cancres… Car c’est officiel, le monde n’aura jamais brûlé autant de charbon qu’en 2023. C’est à se demander si les COP, toutes nos gesticulations et nos si coûteux efforts français vont servir à quelque chose. 

Une aide de l’Etat pouvant atteindre 850 millions d’euros

Mais bon, soyons heureux, chers amis contribuables (je parle ici aux 50 % les plus riches de l’audience FFI, les autres ne payent pas d’IR) !

Car l’État français, avec l’approbation de l’Union européenne, fournira une aide pouvant atteindre 850 millions d’euros à cette opération. Le climat remerciera vos impôts… juste avant de décéder du fait des pays qui s’en moquent.

ArcelorMittal envisage :

  • La construction de deux fours électriques.
  • D’une unité de réduction directe du fer pour produire de l’acier décarboné.

Le tout remplaçant les fourneaux à charbon. Cela permettra une réduction des émissions de CO2 de 4,4 millions de tonnes annuellement.

Bruno Le Maire, accompagné du ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, s’apprête à signer le contrat d’aide de l’État à Gravelines. Cela se fera sous l’égide de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

Une lettre d’intention entre ArcelorMittal et EDF sera aussi présentée pour assurer un approvisionnement énergétique stable et compétitif au site de Dunkerque. Ce dernier est aujourd’hui l’un des 50 sites industriels les plus polluants de France.

Bruno Le Maire en profitera pour visiter la centrale nucléaire de Gravelines dans le cadre de ses nouvelles responsabilités en matière d’énergie après un récent remaniement gouvernemental.

On avance un peu seuls, mais on avance.

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