Certes, j’entends bien… Ici c’est la page des Forces Françaises de l’Industrie, et pas celle des Forces Françaises de l’Agriculture. Mais il est assez fou, maintenant qu’on sait quel désastre a été la #désindustrialisation, de voir ce qui se passe avec notre #agriculture.

Notre production agricole nationale

Là, sous nos yeux bien trop occupés à regarder ailleurs, on assiste au même bal des Shadocks qu’il y a quarante ans. Oh, je n’irais pas jusqu’à crier au complot. Parce qu’il ne faut pas voir du machiavélisme là où il n’y a que de l’incompétence. Mais c’est tout de même du haut niveau.

Jugez-en par vous-même.

Certains, très soucieux de l’#environnement et de notre #santé, vont interdire l’utilisation de certains produits dans notre production agricole nationale.

Sur le principe, c’est pas mal du tout. Ces sujets sont importants et méritent qu’on fasse la chasse aux éléments toxiques et destructeurs de notre alimentation. Alors soit !

Mais, alors qu’une vertu parfois militante s’empare des organismes édictant les normes de nos exploitants agricoles, d’autres apôtres, du libre-échange ceux-là, laissent massivement entrer dans nos assiettes des aliments gavés des mêmes substances interdites par les premiers.

Alors, je peux comprendre que, pour un décideur administratif, une pratique néfaste réalisée loin de nos caméras soit moins grave que quand elle est réalisée sous leur nez. Mais chers commissaires à la concurrence européenne, il va falloir songer à arrêter de nous prendre pour des navets !

« Mon assiette, mon choix »

Alors, comme on est en vacances et que ce n’est pas toujours facile de prendre une décision en sortant de la sieste, on va tâcher de vous simplifier le choix :

  • Vous autorisez à nouveau les pratiques que vous avez interdites ici sous prétexte qu’elles sont mauvaises pour la santé. Et, là, n’oubliez pas d’anonymiser les votes et de changer d’identité, parce qu’il est probable que le peuple et les consommateurs ne soient pas d’accord.
  • Vous interdisez l’importation des produits issus de pays qui pratiquent encore cette tambouille dégueulasse.

C’est en deux phrases le fond de la campagne « Mon assiette, mon choix » portée par un collectif de citoyens courageux. L’idée est d’interpeler les candidats aux élections européennes pour qu’ils se positionnent sur ce sujet.

Une de nos membres FFI, Marine COLLI, fait justement partie du collectif. On l’écoutera parler en première partie de notre soirée du 9 octobre. Je ne résiste pas, en attendant, à vous diffuser son premier film.

Chers agriculteurs, soyez sûrs de notre soutien.

Nous regardons attentivement comment vous vous y prenez. Parce que dans l’industrie, on nous répète à tue-tête qu’on ne peut pas interdire des produits à l’importation même quand ils piétinent les normes environnementales, sociales ou sociétales qu’on impose ici à nos entreprises.

Bref, si votre initiative marche, on vous copiera !

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