« Tout travail mérite cotisation ! » Quand nos gouvernants taxent nos apprentis pour éviter de réformer l’âge de départ à la retraite.
Françaises, Français, soyez fiers ! Après les entrepreneurs, notre cirque politique a décidé de taxer les apprentis.
Hier, le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, a eu cette phrase culte :
« Tout travail mérite cotisation ! »
Il tentait ainsi de justifier l’injustifiable transfert d’argent des plus jeunes (souvent modestes) et de tous les salariés vers les plus âgés (souvent plus riches). Car, comme le démontre Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, l’argent que les députés tentent de trouver dans nos poches, c’est pour financer les hashtag#retraites et la maladie.
Alors, visiblement, on appelle ça de la justice sociale. Donc, il faut le faire. Et ne pas réformer un système qui taxe exagérément ceux qui travaillent pour permettre à ceux qui ont travaillé de partir à la retraite exagérément tôt. 62 ans contre 67 chez tous nos voisins.
Exagérément. Car s’il est normal de contribuer à un modèle auquel les Français sont attachés, il faut reconnaître qu’on est allé trop loin. Il faut donc revenir sur les excès. Et, en l’occurrence, quand on travaille avant tout pour financer les dépenses sociales des autres, c’est excessif.
Oui, je sais. Cette dernière phrase va faire crier les plus religieux d’entre nous. Ils crient au blasphème dès qu’on ose émettre une réserve sur l’efficacité de notre machin. Mais, quand on regarde les choses de façon factuelle, le modèle social capte trop :
• La moitié (47 %) de la fiche de paie des salariés du privé.
• Plus 20 % des dépenses de l’État. Car État et collectivités injectent des dizaines de milliards par an dans les comptes de la sécu pour financer la retraite de leurs agents. Argent qui manque ainsi pour mieux payer les infirmières, les pompiers, les policiers, les enseignants…
• Sans compter les aides sociales départementales et nationales.
Le livre de Nicolas Dufourcq a démontré que notre modèle social a généré deux tiers de la dette de la France.
En son nom, on renonce à la baisse des cotisations des apprentis ? Elle a pourtant permis à des milliers de jeunes qui ne trouvaient pas d’alternance d’en trouver. Quand on apprend un travail, on est moins productif. Macron a donc bien fait d’inciter les entreprises à les recruter pour les former grâce à des allégements de charges.
Nous nous apprêtons à mettre fin à un système qui marche. Uniquement parce qu’on refuse de réformer un autre système qui, lui, ne marche plus du tout.
Aux FFI, nous ouvrons des clubs partout en France pour fédérer la voix de tous ceux qui croient que ce sont les entreprises qui créent la richesse et financent nos solidarités.
Rejoignez-nous. Prochain événement à Paris le 5 novembre. Mais aussi à Rouen (le 4), Caen (le 5), Rennes (le 12). Et à Lille, Lyon, Nice, Grenoble, Clermont, Strasbourg, Mulhouse, Nancy, Metz…
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