Antoine Vidaling n’en est pas à son coup d’essai. Cet entrepreneur de 50 ans a déjà réussi une belle aventure entrepreneuriale en cédant sa précédente affaire.
Ces sommes lui ont permis de développer sur fonds propres Skydrone Robotics, un expert des drones civils et militaires.
Membre des Forces Françaises de l’Industrie, il a été le premier dossier à passer devant le tout nouveau collectif de Business Angels que nous avons lancé avec Raymond BOCH.
Les investisseurs membres FFI viennent y apporter leurs moyens et leur expérience à des startups industrielles. Collectif Startups Industrielles France, va falloir qu’on cause !
Cette première s’est déroulée chez notre partenaire Crystal.
Antoine a lancé Skydrone Robotics il y a 6 ans. Aujourd’hui, il dispose d’une excellente équipe de 20 employés, dont 15 ingénieurs. Car Antoine sait que pour s’imposer dans ce secteur, il faut créer des avantages compétitifs, des barrières à l’entrée.
Alors, il a misé sur la R&D. Et il l’a fait de façon intelligente : en mutualisant les travaux de ses équipes. Et en les amortissant sur deux marchés porteurs.
Le marché de la logistique de défense. Ses drones sont capables de porter des charges de plusieurs dizaines de kg en zones contestées. C’est-à-dire là où les brouilleurs rendent les GPS inopérants.
Des charges qui ne sont pas des armes. Il s’agit généralement de matériel de soin. Il compte d’ailleurs franchir, via ses futurs produits, un pas de plus dans la logistique sanitaire.
Aujourd’hui, un véhicule n’a une durée de vie que de 7 minutes sur le front. Donc, quand il n’est pas possible d’envoyer une ambulance, mieux vaut passer par les airs. Ses futurs produits lui permettront de transporter jusqu’à 150 kg sur 10 km.
Son autre marché, c’est celui des interventions sur les câbles électriques des lignes à haute tension. Ses drones VoltAir (Antoine sait visiblement jouer avec les mots) peuvent poser des capteurs, des effaroucheurs d’oiseaux et réaliser d’autres interventions.
Ceci sans obliger un agent à prendre le risque de monter à plusieurs dizaines de mètres de haut et à couper le courant pendant de longues minutes. Ce qui coûte très cher.
Sur ces deux marchés, Skydrone Robotics va dépasser le million d’€ de chiffre d’affaires (1,2 M€ prévus). Il travaille déjà avec Safran, Thales, Enedis, MBDA, la DGA – Direction générale de l’armement. Il produit tout en France, sauf les moteurs, qu’il importe, comme tout le monde.
Sur les sommes qu’il va lever, il y a 1,5 million d’€ en actions. Le reste est en non dilutif. Quasiment tout est déjà souscrit. Mais comme Antoine est un FFIste engagé, il nous garde une petite allocation.
Alors si le secteur vous branche (je sais, elle est bonne), contactez Raymond BOCH.
À noter, Antoine remet 100 K€ de sa poche pour montrer qu’il croit en sa boîte.
Et ça, c’est toujours bon signe.