#Shein, Temu. Gilles ATTAF en appelle à Roland Lescure pour faire cesser le scandale fast fashion.
Le président d’Origine France Garantie et des Forces Françaises de l’Industrie était ce matin sur RMC BFM.
Il a dénoncé les ententes entre acteurs français du commerce et plateformes chinoises. Le LE BHV MARAIS qui ouvre ses rayons à Shein, et La Poste Groupe qui s’allie à hashtag#Temu.
Matthieu Belliard : « Est-ce de la trahison ? »
Gilles ATTAF : « C’est la 5ᵉ colonne ! »
Selon lui, nous sommes en guerre économique et nos institutions continuent à faire comme si tout allait bien.
« Comment laisser les grands magasins et La Poste Groupe, qui sont notre patrimoine économique, devenir la vitrine du pire de la hashtag#mondialisation ? »
« C’est la promotion de la concurrence déloyale face à nos entreprises qui combattent pour produire en France, créer de l’emploi et de la richesse sur nos territoires. »
Car, rappelle Gilles, nous sommes en plein paradoxe.
D’un côté, nous élevons chaque année les normes de production en Europe. Si bien que ceux qui fabriquent et embauchent ici voient leurs coûts de production augmenter sans cesse.
De l’autre, nous laissons entrer chaque jour des millions de petits colis venant de Chine, produits de façon terrible sur le plan environnemental et social.
Les premiers paient sans cesse plus de taxes, les seconds n’en paient pas du tout. Car les petits colis qui arrivent d’ailleurs par La Poste ne paient même pas la TVA !
Pourquoi nos gouvernants ne mettent-ils pas un terme à ces pratiques qui violent nos valeurs écologiques et sociales ? En les interdisant, tout simplement.
Il y a écocide. Mais on ne fait rien. Il y a concurrence déloyale. Mais on ne fait rien.
Est-ce parce que le travail ne paie plus assez en France ?
Parce que nos hashtag#PME, trop contraintes, ont du mal à augmenter les salaires. Parce que 48 % d’un salaire part en cotisations sociales.
Alors, notre classe politique, qui sait que le pouvoir d’achat fait voter, le reconstitue artificiellement. En important, depuis des années, des biens de consommation produits à bas coûts.
Est-ce parce que notre économie est tombée en dépendance dangereuse vis-à-vis des importations chinoises ? Pour faire pression sur nous, Pékin pourrait arrêter les usines de secteurs entiers en restreignant ses livraisons de composants. Elle l’a fait sur les terres rares.
En préférant une politique de vertu à une politique de souveraineté, nous avons progressivement mis le pays à la merci de puissances qui ne nous veulent pas du bien.
Vous pensez qu’avoir remplacé les cours de maths à l’école par des cours de climato-conscience nous protège ? Hélas non. Nos jeunes sont les premiers acheteurs de la fast fashion.
La souveraineté nécessite de la puissance, pas uniquement des valeurs.
Les FFI militent pour rebâtir la souveraineté économique de la France par l’entreprise. Rejoignez-nous !
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