L’entreprise avait défrayé la chronique il y a quelques mois. Elle venait de vendre 50 % de sa filiale qui produit le Doliprane à un fonds d’investissement américain.

Elle a tout de même maintenu l’activité des usines françaises qui le fabriquent.

Mais, selon un article du site de BFM, de plus en plus d’observateurs s’inquiètent du désengagement français de ce géant de la pharmacie… française.

C’est le cas de Valérie Pécresse (Région Île-de-France) et Olivier Capitanio (Président du Département du Val-de-Marne). Tous deux ont dénoncé cette cession.

L’usine de Maisons-Alfort, qui emploie actuellement 600 salariés et fabrique l’anticoagulant Lovenox, va être vendue à un façonnier allemand.

L’annonce a été faite aux syndicats. Le groupe leur a assuré exclure toute fermeture du site et indique vouloir bâtir un projet industriel durable pour en garantir l’activité et l’emploi.

Sanofi justifie cette cession par une double logique :
– La pression concurrentielle sur Lovenox, désormais produit à moindre coût hors d’Europe.
– L’obsolescence industrielle du site, dont les technologies seraient inadaptées aux nouveaux objectifs stratégiques.

Mais en réalité, Sanofi déroule ici sa nouvelle stratégie.

Elle veut se concentrer sur les produits à forte valeur ajoutée, notamment dans l’immunologie. Ceci au détriment des médicaments dits « de routine ».

Ceci a déjà engendré :
• La fermeture du site de Gentilly.
• Le doublement de la capacité de celui de Vitry-sur-Seine, spécialisé dans la fabrication d’anticorps monoclonaux.

Le groupe souhaite également dégager du cash pour investir massivement dans des biotechs. Ce qu’elle a fait, notamment en misant 9 Mds sur BluePrint, rappelle BFM.

Auditionnée à l’Assemblée nationale le 13 juin, la présidente de Sanofi, Audrey Duval, a précisé que les sites cédés par Sanofi depuis dix ans ont tous été maintenus en activité après leur revente.

Soit… Mais on préfère tout de même les approches de type UPSA.

Ce laboratoire pharmaceutique continue de fabriquer l’intégralité de ses médicaments (dont Dafalgan et Efferalgan) dans le Département de Lot-et-Garonne (à Agen).

Il en est le premier employeur avec 1 500 collaborateurs.

Il y augmente régulièrement les volumes produits, dont il exporte plus de 55 % dans plus de 60 pays.

Il envisage, en plus, nous dit Gilles ATTAF, de se faire certifier Origine France Garantie. Ceci grâce au développement en cours des moyens de produire localement son principe actif.

Alors, consolons-nous en félicitant UPSA !

Et n’oubliez pas de venir nous encourager lors de nos événements de Lille, le 3 juillet, et à Clermont le 8 juillet. C’est sur notre site que ça se passe.

Abonnez-vous à notre newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter

Rejoignez notre liste de diffusion pour recevoir les dernières nouvelles et actualités des Forces Françaises de l'Industrie.

Votre inscription à la newsletter est bien prise en compte