Chers résistants, chères résistantes, chers soutiens.

Il est toujours étonnant de constater, après plus d’un siècle de laïcité républicaine, que nombre de nos compatriotes croient davantage, pour régler un problème, en la force de la prière qu’en l’action concrète.

C’est sans doute pour cela que nous parlons tant de vertus que l’on pratique à peine, et qu’on croit que participer à un événement ou à une manifestation symbolique nous donnera le droit de nous prétendre d’une cause sans avoir à la défendre pour de vrai.

Le débat budgétaire a ainsi rappelé l’attachement des Français à un modèle social censé nous permettre de partir à la retraite 5 ans plus tôt que nos voisins européens. Il a aussi révélé que, pour le financer, nous avions à peu près tous la même idée : faire payer les autres. Les enfants pas encore nés (grâce à la dette), les actifs, les retraités ou les riches. C’est selon.

L’autre solution aurait été d’augmenter la taille de notre économie, comme l’ont récemment proposé Christian Saint-Etienne sur Public Sénat (il sera notre invité lors de notre soirée FFI parisienne du 16 décembre : voir les événements plus bas) ou Arnaud Montebourg sur RMC BFM. En consommant davantage des produits fabriqués par les entreprises qui payent des salaires, des cotisations et des taxes qui financent nos institutions. Et en investissant pour rendre ces entreprises plus solides, plus nombreuses, plus productives, plus rentables, plus grandes.

L’épisode de la ruée de certains des 25 millions de clients français de la marque Shein vers le BHV a démontré qu’on ne pouvait pas compter sur tout le monde pour consommer responsable. L’inquiétude climatique de certains Français qui s’étale à longueur de sondages, de manifestations ou de fresques RSE a apparemment des impacts obsessionnels compulsifs sur la consommation vestimentaire de certains patients.

Heureusement, de plus en plus d’entre nous s’y collent pour de vrai. Quelques jours après la Sheinisation du BHV, plus de mille entreprises fabriquant dans nos régions exposaient fièrement leurs produits au MIF Expo – Le Salon du Made in France à la porte de Versailles. Les allées étaient combles, les clients achetaient. Bref, la résistance était là et elle s’organisait !

Contenu de l’article
Salon du Made in France.


Vu le succès de l’événement, nos élus s’y sont bousculés. Ils y ont serré des mains, ont écouté les demandes des entrepreneurs qui veulent pour développer leurs affaires et augmenter la taille de notre économie :

– Plus d’investisseurs et de commandes.

– Moins de charges et de contraintes.

Et, juste après les avoir entendues, nos députés ont filé à l’Assemblée nationale afin de voter des lois qui vont faire tout le contraire.

Bref, pour aider les pépites de l’industrie française, il va falloir s’organiser entre nous. Parce que notre parlement a visiblement autre chose à faire en ce moment…

Comme vous le savez, aux FFI, nous ne sommes pas que des influenceurs qui pointent les paradoxes de notre système productif. Nous ne nous contentons pas non plus d’ouvrir chaque mois de nouveaux clubs d’entrepreneurs en région. Nous aimons faire des choses concrètes pour les entreprises que l’on défend.

C’est ainsi que, ces 5 dernières années, nous avons levé, auprès de nos membres, près de 7 millions d’€ pour renforcer les fonds propres de PME régionales. 7 millions, c’est déjà ça, mais c’est encore bien trop peu. Nous comptons faire beaucoup mieux dès 2026.

C’est le camarade Raymond BOCH qui a décidé de prendre en main et d’animer notre communauté d’investisseurs / business angels. Si vous avez l’habitude de soutenir chaque année des PME avec des tickets de quelques milliers d’€, sa démarche pourrait vous intéresser. Si c’est le cas, lisez le mot qu’il a écrit au bas de cet édito.

Parce que l’industrie a plus besoin de capital et de consommation que de discours et de prières.

Parce qu’au sein des jolies entreprises que vous avez croisées au salon, mais aussi chez celles des secteurs de la défense, de la chimie, de l’énergie, de la mécanique… certaines ont de belles histoires de croissance et de rentabilité à raconter…

Les FFI vont développer leur impact financier dans les prochains mois. Alors, rejoignez nos clubs !

Par Laurent Moisson

Qu’est-ce que le Club FFI Invest ?

Il fonctionne comme un réseau d’investisseurs privés (business angels). Le Club FFI Invest a participé, le mois dernier, au financement de 2 sociétés. Plusieurs autres sont prêtes à se présenter devant nos membres investisseurs.

Pour cela, nous avons besoin de constituer rapidement un groupe d’investisseurs assez nombreux pour avoir une contribution significative lors de ces tours de financement. Si vous souhaitez participer à cet effort de réindustrialisation et adhérer au Club FFI Invest, manifestez-vous auprès de Raymond BOCH (contact@club-ffi-invest.fr), et vous pourrez participer aux présentations des prochaines sociétés.

Pour en savoir plus, nous allons organiser une réunion d’information pour vous présenter les modalités de fonctionnement du Club FFI Invest et vous présenter les prochaines sociétés que nous avons sélectionnées pour vous.

Vous pourrez, suite à cette visio, confirmer ou non votre adhésion au Club FFI Invest. L’idée est de présenter 2 (parfois 3) sociétés en pitch à chaque session. Les sessions se tiendront en visio les jeudis de 18 h à 19 h 30, tous les 15 jours à partir du 4/12.

Les membres inscrits au Club FFI Invest seront invités. Nous allons organiser une réunion d’information en visio pour les personnes intéressées le mercredi 26/11 à 18 h. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez participer.

Dans l’attente de vous voir nombreux rejoindre notre Club Investisseurs pour l’industrie, je vous remercie.

Par Raymond Boch

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