Et ce sera grâce à la réindustrialisation, selon le livre qu’il vient de publier.
Voilà un patron qui veut que les salariés gagnent plus. Et pas n’importe lequel, car Pierre Gattaz est un ex-président du MEDEF.
Quand on est entrepreneur, ça ne nous choque pas. Car on veut tous fidéliser nos employés avec de meilleurs salaires. Mais pour ceux qui pensent encore que les patrons sont les ennemis des employés, son propos peut surprendre.
« Votre travail mérite d’être bien payé », insiste-t-il en sous-titre.
Si vous suivez les influenceurs de l’industrie sur LinkedIn, vous vous en êtes rendu compte.
Pierre Gattaz s’exprime librement, clairement, carrément. Il dit les choses directement et positivement. Sans tourner autour du pot.
Alors, il n’hésite pas à parler de l’éléphant dans la pièce que personne ne veut voir : notre modèle social.
La désindustrialisation ? Elle a été plus forte chez nous qu’ailleurs. Pourquoi ? Parce que l’État n’a pas assez bien géré ses dépenses et parce qu’il a incité les Français à moins travailler qu’ailleurs.
« Les Français travaillent 100 heures de moins que la moyenne européenne. Il faut régler cela », dit-il. « En revenant à 40 h par semaine » et en partant plus tard à la retraite.
Mais on n’y parviendra pas, selon lui, sans expliquer aux Français que c’est pour le bien de la France. Pour gagner plus tout de suite, pour améliorer nos acquis, pour investir dans l’avenir.
Le discours sur les réformes à faire est trop aride selon lui. On dit qu’il faut travailler plus, mais les gens ne voient pas en quoi cela va améliorer leur vie et celle de leurs enfants.
Il fait ainsi une grande différence entre l’effort qu’il nous faut faire et le sacrifice que certains dénoncent. Un sacrifice, c’est désintéressé, pénible et cela coûte à celui qui le fait. Un effort, c’est un investissement qui rapporte et qui épanouit.
Vous faites du sport ? Alors vous comprendrez ce qu’il veut dire.
Pierre explique comment il a réussi à ne pas délocaliser ses usines. Tout le monde chez lui a fait des efforts, mais ces efforts ont été motivés par un but, un sens, une quête. Et quand ils ont porté leurs fruits, tout le monde, dans son entreprise, a pu en bénéficier.
Il propose aujourd’hui de faire de même avec la France. Car, selon lui (et on est bien d’accord), la France a encore de très beaux atouts à jouer.
Si elle reprend confiance en elle et en ses entreprises.
Et à condition qu’on en arrête tous, élus, syndicats, patrons (écoutez ce qu’il dit sur certains patrons dans cet extrait), avec l’idéologie.
Pierre sera le parrain de l’édition 2025 de Arcachon La Plage aux Entrepreneurs.
Alors, si vous êtes disponible le 11 septembre, venez l’écouter et le rencontrer. Car il sera accessible via des RDV en tête à tête d’un quart d’heure, ouverts aux inscrits à l’événement. Pour vous inscrire, allez sur la page de l’événement.
Allez, tous à Arcachon !