Philippe Veran, patron de Biotech Dental Group, a connu une réussite entrepreneuriale hors du commun.
Membre FFI de la première heure, il interviendra au sein de notre Cercle FFI Alpes Maritimes le 19 septembre prochain. (Inscription sur notre site. Pour toute question, demandez à Jessika BELTRA).
Il est parti d’une société embryonnaire, rachetée alors qu’elle ne faisait quasiment pas de chiffre d’affaires. Avec son associé, il en a fait un leader mondial de la production d’implants dentaires et d’aligneurs.
Après avoir racheté des usines aux quatre coins du monde, il fabrique aujourd’hui l’intégralité de ses produits dans la Ville de Salon-de-Provence.
Et ceci en exécutant parfaitement quelques règles simples :
– Mutualiser des fonctions support entre les sociétés qu’il a créées ou rachetées. Ceci permet des économies d’échelle qui sont d’importantes sources de rentabilité.
– Chercher systématiquement à enrichir son groupe, afin de lui donner les moyens de se développer de façon sûre et pérenne.
Lors de l’interview qu’il a récemment accordée aux Forces Françaises de l’Industrie, il a parfaitement illustré ces deux points. En nous contant l’aventure Elitech. (L’intégralité de son interview est disponible sur toutes les plateformes d’écoute : Deezer, YouTube, Apple Podcasts, Spotify). Liens en dessous.
Cette société, rachetée alors qu’elle faisait moins d’un million d’€ de chiffre d’affaires, est devenue rentable immédiatement après son rachat par Biotech Dental Group, parce qu’elle a profité de ses services mutualisés.
Moins de 10 ans plus tard, Biotech a pu la revendre, alors qu’elle faisait plus de 120 millions d’€ de CA.
Ceci lui a permis d’enrichir son groupe qui a ainsi pu réinvestir dans ses autres activités pour devenir le leader mondial qu’il est aujourd’hui.
On reproche parfois, surtout en France, aux sociétés cotées qui ne sont pas contrôlées par des familles (70 % du CAC 40 non familial appartient à des fonds. La plupart sont américains) de ne chercher qu’à enrichir l’actionnaire.
L’état d’esprit qui gouverne les entreprises familiales est très différent. L’histoire que conte ici Philippe l’illustre parfaitement. Comme elles sont là pour durer, pour être transmises, elles investissent à long terme pour se valoriser dans le temps.
Elles savent vendre, parfois, des actifs, pour mieux investir sur leur cœur de métier et se développer à l’international tout en s’enracinant dans leur territoire.
Voilà pourquoi il nous faut plus d’entrepreneurs et plus d’entreprises familiales.
Voilà pourquoi il faut protéger leur transmission d’une génération à l’autre.