Lui, c’est Raymond BOCH. Depuis quelques années, il investit son épargne dans des startups. Il est ce qu’on appelle en patois cantalou un BusinessAngel.
Quand il a rejoint les FFI, c’était pour participer à une cause qui correspondait à ses convictions. Il n’y voyait pas directement son intérêt. D’autant qu’il est un peu italien, Raymond.
Depuis, on est devenus amis et associés. On a pris des participations ensemble dans des entreprises MadeInFrance, avec d’autres membres FFI.
Car oui, notre communauté investit. En 4 ans, nous avons apporté 7 M d’€ à des projets divers.
Ceci parce que quand on est entrepreneur, militer, s’indigner, encourager, ça ne suffit pas. On veut faire des choses concrètes.
Les PME françaises sont trop petites, trop fragiles, investissent moins, retiennent moins bien leurs talents, innovent moins que les ETI, plus grandes. Il faut donc qu’elles grandissent vite. Surtout pour affronter des périodes comme aujourd’hui.
Pour cela, il faut qu’elles achètent des machines, qu’elles construisent leur usine, qu’elles aient des commerciaux… Elles ont donc besoin d’argent. Et en France, elles ont du mal à en trouver.
L’argent public ne manque pas. Il y a des aides… qui aident vraiment. Et il y a Bpifrance qui fait un travail important.
C’est l’argent privé qui fait défaut. Non qu’il ne soit pas disponible, car la France est l’un des 5 pays qui épargnent le plus au monde. Malheureusement, cette épargne ne s’investit pas assez dans nos PME.
Nous, Français, aimons les rentes et les placements sans risques. Alors, on le place dans l’immobilier, ou sur des produits d’épargne garantis par l’État. Les plus aventuriers d’entre nous boursicotent sur le CAC40 ou les actions américaines. Guère plus.
Il est temps de changer ça.
Les FFI ont déjà créé un fonds d’investissement ouvert à des investisseurs avertis. Il est en souscription. L’AMF ne nous autorise pas encore à collecter l’argent de particuliers mais ça viendra rapidement.
Notre ambition est d’offrir à chaque investisseur qui s’intéresse au made in France une façon adaptée à son profil. Il nous faut donc une démarche adaptée aux Business Angels.
C’est ce que nous avons décidé de faire avec Raymond.
– En structurant et animant la communauté des BA déjà présents aux FFI.
– En la connectant aux autres réseaux de BA qui ont une grande expérience en investissement. Mais qui connaissent moins, parfois, les startups et PME industrielles.
L’idée est de partager nos dossiers, nos réseaux et de mettre en commun nos capacités.
Le 16 septembre prochain, Raymond et moi aurons le plaisir de vous présenter le fonctionnement de ce collectif.
Skydrone Robotics, une startup industrielle du secteur de la défense, sera là pour illustrer notre démarche et présenter ses besoins.
Bref, vous n’avez plus qu’à vous inscrire à l’événement sur notre site et à rejoindre les FFI !