Dans un pays qui a tendance à préférer ceux qui pleurent bruyamment à ceux qui luttent en silence, il est bon de voir qu’il y a encore des gens comme Blandine Berrettoni et Marie-Aude Meyer-Warnod.

Il y a quelques jours, Jessika BELTRA, qui anime notre Cercle FFI Alpes Maritimes, m’a fait passer le post d’une PME qui mérite toute notre admiration.

Il s’agit de RECORD-FRANCE, dernier fabricant d’amortisseurs du pays.

Deux femmes à la tête de RECORD-FRANCE : un engagement familial fort

Installée à Antibes, elle a été reprise par Blandine et Marie-Aude, qui ont ainsi perpétué une aventure familiale née en 1957.

Vous savez que nous aimons les entreprises familiales, aux FFI. Contre vents et marées, elles restent loyales à leur territoire quand bien d’autres s’en vont.

Alors, quand on en croise, on les célèbre, rappelant à ceux qui veulent en taxer la transmission qu’ils se gourent complètement.

Ces dernières années n’ont pas été faciles pour RECORD-FRANCE. En 2023, leurs patrones avouaient au JDE n’avoir pas retrouvé leur niveau d’activité pré-Covid. La hausse des coûts des matières, la situation en Ukraine, en Israël, l’état catastrophique du marché de l’automobile… Chaque année apporte son lot d’obstacles nouveaux.

Dans une interview qu’il nous a accordée, Philippe Veran disait qu’à la différence des sociétés qui réfléchissent en trimestres, les sociétés familiales se projettent dans le temps. Quand il le faut, elles investissent. Que la conjoncture soit bonne ou non.

C’est exactement ce qu’ont fait les deux sœurs de RECORD-FRANCE. N’étant pas femmes à se laisser abattre, plutôt que faire le dos rond, elles ont misé sur leurs atouts :

– Un savoir-faire délivré par 100 employés d’élite, formés et travaillant en France.
– Un parc de 200 machines capables de travailler l’acier, l’inox, l’aluminium ou le cuivre, avec précision.
– Pour se diversifier dans des niches où le sur-mesure et la proximité font la différence. Matériel agricole, machines à laver industrielles, équipements sportifs, manèges ou trains touristiques.

Made in France, diversification et résilience : les clés d’une stratégie industrielle gagnante

Leur communication est toujours positive, pleine de bon sens et de valeurs. Alors, pour soutenir votre bonne humeur estivale, voici leur dernière en date :

« Pourquoi fabriquons-nous encore en France ?
Parce qu’on ne produit pas seulement des pièces.
On produit de la confiance. De la réactivité. Du sens.
Chez Record France, fabriquer localement, ce n’est pas une nostalgie.
C’est un choix stratégique. Un choix humain.
C’est voir les pièces sortir de l’atelier à 30 mètres du bureau d’études.
C’est connaître le prénom de chaque personne sur la ligne d’assemblage.
C’est pouvoir décrocher un téléphone, pas caler une visio à 8 fuseaux horaires.
C’est livrer vite, parce que personne ne peut se permettre d’attendre une pièce critique.

Et surtout…
C’est croire que l’industrie française a encore un avenir.
Pas parce que c’est simple. Mais parce que c’est juste.
Et ça, nous en sommes fiers. »

Respect.

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