Alors, j’arrête tout de suite ceux qui vont encore dire qu’il faut sortir de l’Europe.
Car non, comme le dit Arnaud Montebourg : « Le droit européen n’a jamais interdit l’achat patriotique. La preuve, les autres pays la pratiquent avec fermeté. »
Comme souvent, c’est devant notre porte qu’il faut commencer par balayer. La France n’a jamais eu besoin de quiconque pour se tirer des balles dans le pied.
Et on pourrait tout à fait décider de défendre nos intérêts dès demain matin si un élan de courage nous prenait en pleine nuit.
En voilà un excellent exemple. Le manque d’autorité qui sévit dans l’administration, du fait de l’éclatement de la responsabilité et de la subsistance de quelques archaïsmes qu’on n’a toujours pas réglés, fait que nos acheteurs publics sont les moins patriotes d’Europe.
Oui, pardon à ceux qui lisent souvent cette page. Car les errements de notre commande publique sont l’une des marottes de notre cofondateur Gilles ATTAF.
Il ne cesse de le répéter à longueur d’antenne depuis plus de 10 ans. Sans succès jusqu’ici… Flécher une plus grande part des dépenses de l’État et des collectivités vers les PME de nos régions suffirait à garantir la pérennité de nombre d’entre elles.
Gilles, qui est aussi président d’Origine France Garantie, vous en dira sans doute plus lors de Arcachon La Plage aux Entrepreneurs. Ce sera le 11 septembre prochain à Arcachon, en compagnie d’Yves Foulon. (Préinscription sur le site de l’événement.)
En attendant, écoutez l’incroyable exemple cité par Arnaud Montebourg.
Parce qu’un acheteur de l’APHP a préféré acheter ses poches de sang en Allemagne, pour quelques centimes de moins, une PME française est tombée en faillite. Si bien que l’État a dû injecter 20 millions d’argent public pour éviter sa disparition.
On n’est pas chez les Shadoks, là ?
Bonne écoute quand même.