Jean-Louis Borloo : Pour faire revenir les grues du bâtiment et les usines, il faut réformer notre système administratif.
« On était un pays de producteurs, d’ingénieurs, d’agriculteurs, de médecins. On est devenu un pays de contrôleurs et d’inspecteurs. »
Jean-Louis hashtag#Borloo, comme beaucoup d’anciens ministres, a la parole libre. Alors, les médias et les réseaux sociaux en redemandent.
En ce moment, il est omniprésent sur les plateaux et c’est très bien. Car c’est grâce à ce type de témoignage qu’on apprend :
– Que l’État emploie 15.000 prévisionnistes à plein temps. Leur coût correspond à celui de 100.000 infirmières, précise Borloo. Alors que « ce sont des gens qui se sont gourés de 30 % sur les déficits » disait-il sur France 2 dans 20h30 dimanche la semaine dernière.
– Que notre désorganisation administrative, notre mille-feuille, coûterait 120 à 150 milliards par an. Disait-il sur LCI dans l’extrait ci-dessous.
– Que c’est notre manque de confiance les uns dans les autres qui engendre la folie de contrôle qui bloque tout. Les projets de construction d’hashtag#usines comme les projets de construction de logements.
Il y a deux jours, nous diffusions une intervention de Christian Saint-Etienne qui interviendra lors de notre dîner FFI parisien du 16 décembre prochain. Inscription sur notre site internet.
Il disait que l’un des problèmes de notre système était le manque d’expérience terrain des nouveaux élus. Ces derniers deviennent députés après n’avoir été qu’assistants parlementaires ou fonctionnaires. Ils ne connaissent rien à l’entreprise et prennent des décisions fiscales et économiques.
J’aimerais bien votre avis et vos commentaires sur cette question :
Certes, ils n’ont pas fait que de bonnes choses, mais que penseriez-vous de rappeler ceux de nos anciens qui ont appris de leurs erreurs ? Ne pensez-vous pas que notre hashtag#réindustrialisation a plus besoin d’expérience que d’idées neuves (et parfois absurdes) ?
Quand j’entends parler Arnaud Montebourg ou Jean-Louis Borloo, je me dis que eux, ils savent quoi faire. Mais surtout ils savent comment manœuvrer une administration visiblement paralysante.