La période économique est triste. Les journaux ne cessent de publier sur les faillites, les usines qui ferment, les PME rachetées à la casse par des fonds étrangers.

Heureusement, il y a des entreprises qui résistent. Qui se développent même. Notamment ces fameuses ETI, Entreprises de Taille Intermédiaire, plus grosses que des PME, et plus petites, plus agiles, plus enracinées que des grands groupes.

Parmi elles, le groupe MONIN.

Hier, Robert Lafont s’agaçait sur LinkedIn que la grande presse ne parle pas assez de la résilience de ce type d’entreprises. Il a raison.

Le groupe MONIN, c’est une entreprise familiale dirigée par Olivier Monin, 67 ans. Fondée à Bourges en 1912 par Georges Monin, l’entreprise familiale s’est spécialisée dans les sirops et solutions aromatiques à destination des professionnels des boissons.

Elle a connu une forte expansion internationale dans les années 1990. Elle réalise aujourd’hui plus de 600 millions d’euros de chiffre d’affaires dans 160 pays. Elle dispose de 7 usines, dont 3 en France.

Le groupe MONIN investit 45 millions d’euros en France malgré la crise économique

Notre ami (et membre FFI) Philippe Veran en parlait dans l’interview qu’il nous a donnée il y a peu. (Tapez Forces Françaises de l’Industrie sur votre chaîne de podcast ou sur YouTube et vous la trouverez).

Les entreprises familiales ne regardent pas leur cours de bourse. « Elles investissent quand elles ont à investir. Que la conjoncture soit bonne ou non », rappelait le patron de Biotech Dental Group. Parce qu’elles jouent dans le temps long et voient en décennies.

Donc, guerre en Ukraine ou non, tarifs douaniers ou non, MONIN a lancé la construction d’une nouvelle usine à Onnaing, dans le Nord. Au sein d’un parc d’activités de Valenciennes Métropole.

C’est un projet de 45 millions d’euros. Il vise à accroître, nous dit Le Journal des Entreprises, les capacités de production du groupe en France pour accompagner sa croissance mondiale. Le groupe prévoit une mise en service pour début 2027.

Pourquoi les ETI sont vitales pour l’avenir industriel français

Il regroupera les activités de sa filiale Guiot SAS, aujourd’hui à l’étroit à Fresnes-sur-Escaut, tout en modernisant et élargissant son outil industriel.

Car la demande est en forte hausse. La conjoncture n’est pas bonne en France. Mais dans les pays qui ont le courage de se réformer, les choses vont mieux.

MONIN illustre parfaitement ces entreprises familiales qui continuent d’avancer. Aujourd’hui, la transmission intergénérationnelle d’entreprise se retrouve menacée. Le gouvernement envisage de détricoter le pacte Dutreil, un dispositif qui permet aux héritiers de conserver l’entreprise sans devoir la céder pour régler les droits de succession. À des fonds étrangers, souvent.

C’est l’une des raisons qui expliquent qu’on manque d’ETI en France. Alors qu’elles sont nombreuses en Italie, Allemagne ou Suisse.

Venez défendre nos entreprises familiales lors de nos événements de septembre ! Inscription sur notre site ou à Arcachon La Plage aux Entrepreneurs.

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