Émilie Le Douaron ouvre la franchise FFI en Isère pour faire rayonner la parole de ceux qui font l’industrie.

Nous vous avions prévenu, nos ouvertures de clubs s’accélèrent. 

Elles nous permettent de ne pas faire que de l’influence digitale (merci au passage de nous suivre toujours plus nombreux). Nos clubs sont l’occasion d’organiser des sessions de réflexion et de travail et de faire remonter les avis de nos membres. De les relayer dans nos écrits et lors de nos discussions avec nos élus qui ont souvent besoin qu’on leur explique l’industrie et l’entrepreneuriat.

Elles nous permettent également de développer des actions concrètes sur tout le territoire. Notamment :

  • Des sessions de financement pour aider les entrepreneurs à lever des fonds et donner la possibilité aux investisseurs patriotes de placer leur argent dans des PME made in France. Raymond Boch, pilote notre communauté de business angels. Donc si vous en êtes un, ou si vous êtes un réseau de BA en manque de pipe industriel, faites lui signe.
  • Des sessions d’entraide, partage de compétences et d’expériences entre entrepreneurs.

C’est pour toutes ces raisons que nous avons besoin de nous connecter à ceux qui sont sur le terrain.

Eux voient de près la réalité, les failles de notre système. Eux ont des idées sur la façon de le faire évoluer. Eux trouvent des solutions, innovent. Eux gueulent un peu aussi, parce qu’on est Français, bien-sûr, mais aussi parce qu’il faut bien secouer ceux qui refusent obstinément de bouger alors que les choses sont bloquées.

Ce long préambule n’a qu’un objet : vous présenter Émilie Le Douaron, qui ouvre notre franchise en Isère.

Elle a tout à fait le profil que nous cherchons. D’abord parce qu’elle n’est pas industrielle.

Ben OUI, on a tenté de confier l’animation de clubs à des industriels, mais pour organiser des événements, connecter des réseaux, et mettre le niveau de communication qui va avec, c’est un peu comme demander à Lino Ventura et ses amis de co-construire un manuel sur les bienfaits de la communication positive comme voie de résolution pacifique des conflits que la méditation en pleine conscience n’aurait pas résolus : il y en a sans doute qui sauraient faire, mais ce n’est pas la majorité. Les autres utilisent des méthodes plus… traditionnelles. Notamment des bourpifs.

Bref, pour diriger nos clubs, on a sélectionné des gens, dont le métier… c’est de construire des communautés, de valoriser ceux qui font, de collecter des avis pour consolider des messages, de fédérer des équipes autour de valeurs et d’actions collectives.

Émilie est de ceux-là (Oui, j’ai pas dit “celles et ceux”, parce que… flemme. Mais il faut bien que je donne à Émilie un prétexte pour m’engueuler).

Et vous allez voir que, tout comme Raphaël Eulry, qui anime FFI Rhône, Émilie dispose en plus de compétences qui enrichissent celles de notre communauté d’entrepreneurs et d’investisseurs. Car Émilie est une professionnelle du marketing. Chez elle, cette discipline n’est pas un artifice : c’est un levier de réindustrialisation.

Je vous livre ici ce que Chloé Robert, l’une des journalistes de notre rédaction, a écrit sur elle. Vous verrez que c’est quand même une chic fille qu’on vous a dégotée pour animer votre club.

À la tête du cabinet grenoblois MITI, qu’elle a cofondé avec Thibaut Baron, Émilie met le marketing au service des industriels français. Son ambition : aider les PME et ETI à structurer leur business model, valoriser leurs savoir-faire et conquérir de nouveaux marchés.

« On aide les entreprises à se valoriser auprès de leurs clients », résume-t-elle.

Mais derrière cette phrase, il y a une conviction forte : l’industrie ne le fait pas assez. Elle mérite pourtant d’être fière, visible et désirable.

Ambassadrice des Forces Françaises de l’Industrie en Isère, Émilie milite pour replacer la parole industrielle au cœur du débat public. Son département est reconnu pour sa capacité d’innovation. Elle s’en sert pour faire dialoguer les acteurs technologiques et les filières traditionnelles : métallurgie, chimie, fabrication… souvent oubliées, mais pourtant essentielles à la souveraineté nationale.

Ses convictions, elle les transmet aussi à travers Les Influstriels, un collectif qu’elle préside et qui regroupe influenceurs et professionnels mobilisés pour une industrie plus attractive.

D’ailleurs, @Laurent Moisson, il faudrait payer ta cotisation, nous rappelle-t-elle : tu es en retard.

Fille d’un ancien responsable de maintenance dans la papeterie, Émilie a grandi au cœur d’un bassin industriel.

« J’ai fait tous mes jobs d’été sur les lignes d’assemblage et d’emballage de Petzl, nous confie Émilie. C’est là qu’est née mon appétence pour l’industrie. »

Avant de créer MITI, elle a observé de près, chez Gtec, combien d’entreprises industrielles manquaient d’outils pour communiquer, valoriser leurs expertises et attirer les jeunes générations.

Constat lucide : « L’industrie doit sortir de l’ombre si elle veut être attractive. »

Chez MITI, pas de machines-outils, mais une mécanique marketing bien huilée : du concret, du sur-mesure, des actions qui servent vraiment le business.

L’objectif : accompagner les industriels dans leurs transitions digitales, environnementales et territoriales.

Avec déjà une quarantaine de clients par an et une intégration dans le holding Purpl, le groupe prépare l’ouverture de nouveaux cabinets pour renforcer son impact.

Prochaine étape : développer l’influence digitale dans le BtoB industriel, un terrain encore trop peu exploité.

Pour Émilie Le Douaron, le marketing est un outil de souveraineté. Il redonne à l’industrie une image, une fierté et une place dans l’imaginaire collectif.

Voilà pourquoi nous sommes fiers de vous annoncer l’arrivée d’Émilie parmi les ambassadeurs des clubs FFI !

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