Décarbonation de la France : la Française de l’Energie attend toujours l’autorisation de valider l’exploration du plus grand gisement d’hydrogène blanc du monde.
Nous en parlerons le 12 novembre à Nancy, au club FFI SUD LORRAINE (inscription en cliquant sur la page).
Bruno Jacquemin, délégué général de l’Alliance des industries du sous-sol et des mines, A3M – Alliance des Minerais, Minéraux et Métaux, sera l’invité de notre club.
Vous le savez, une partie de l’opinion française n’aime pas vraiment nos usines parce qu’elles émettent du CO₂.
Or, pour transformer la matière, il faut consommer de l’énergie, ce qui en émet.
Alors, en France comme ailleurs, depuis des années, on essaie de fabriquer de l’énergie verte.
L’un des grands espoirs récents en la matière fut l’#hydrogène. Ce gaz est utilisé dans nombre de processus industriels. Il n’émet pas de #CO₂. Mais, pour le fabriquer, on utilise généralement des énergies carbonées… qui polluent.
Nos dirigeants, oubliant que l’État français était ruiné, ont promis à plein d’investisseurs des avantages et subventions diverses. Mais ces millions n’ont pas permis de surmonter la réalité du marché. Produire de l’hydrogène avec du gaz de schiste américain, ça coûte moins cher que le faire avec des ENR. Du coup, nos belles startups productrices d’hydrogène sont aujourd’hui mortes ou en grande difficulté.
Heureusement, Antoine FORCINAL, P. Eng., directeur général de LA FRANCAISE DE L’ENERGIE, a trouvé la solution. Lors de son intervention au club FFI LORRAINE NORD, le mois dernier, il a présenté ce qui se passe à Pontpierre.
Sous le sol lorrain, ce ne sont plus des minerais que l’on extrait, mais une énergie d’avenir : de l’hydrogène naturel.
Ce gisement découvert en Moselle Est pourrait être « le plus grand gisement d’hydrogène naturel au monde ».
Tellement grand qu’il pourrait changer la trajectoire énergétique et industrielle de la France, tout en contribuant massivement à la baisse de nos émissions de CO₂.
LA FRANCAISE DE L’ENERGIE est en train de valider son potentiel.
Mais les gisements de courage politique étant visiblement moins profonds que ceux d’hydrogène, les autorisations d’exploration tardent. Tout comme la simplification du code minier, maintes fois promise et si longtemps retardée. On espère tout de même que l’exploitation débutera dans les prochaines années.
Léonidas Kalogeropoulos, qui s’implique dans le dossier, nous a dit son optimisme quant au fait que ce projet allait déboucher. Mais aux FFI, on s’impatiente un peu alors on veut aider.
L’intervention de Bruno Jacquemin sera une excellente occasion de convaincre plus largement qu’il faut agir vite.
Débloquer une situation réglerait bien des problèmes environnementaux tout en assurant à la hashtag#Lorraine des retombées financières qu’elle a bien méritées, tant son industrie a souffert.
On vous attend le 12 novembre !