Elle aurait pu créer. Elle a choisi de reprendre. Et elle a bien fait.
En France, chaque année, 50 000 transmissions d’entreprises sauvent 770 000 emplois. C’est encore trop peu, car 60 000 PME ferment faute de repreneur.
Les FFI s’organisent donc pour aider les
#reprises d’entreprises.
Nous comptons, parmi nous, des repreneurs chevronnés. Certains, dont Matthieu HEDE ou Philippe Dénecé (qui reçoit les FFI Paris ce soir), ont accepté de partager leur expérience avec les repreneurs de nos clubs.
Parmi les repreneurs, seuls 9 % sont des repreneuses. Cynthia, 41 ans, FFI elle aussi, est de celles-là.
En 2024, elle a repris RENOVA CHROME, fondée en 1957. Grâce à elle, ce spécialiste du traitement de surface poursuit sa course.
Pourquoi reprendre plutôt que créer ?
Parce que sa
#PME industrielle n’est pas qu’un logo et un bilan comptable.
C’est 67 ans de gestes transmis, de procédés impossibles à recréer de zéro. Le polissage manuel, le chromage décoratif, le vernissage de protection. Des techniques que seule une poignée d’artisans français maîtrisent encore.
Quand elle a racheté l’entreprise, elle comptait 17 salariés. Et un passif caché. Le redressement judiciaire était donc inévitable.
Une épreuve ? Oui. Mais aussi un levier. Elle le dit sans détour : « Cela m’a permis de restructurer, d’assainir et de remettre l’entreprise en mouvement. »
Dix mois plus tard, RENOVA CHROME est en passe de sortir de ce processus par le haut. L’entreprise a reconstitué 1,4 M€ de chiffre d’affaires. Elle est en croissance et attire à nouveau des profils qu’elle forme à ses métiers.
En France, on célèbre, et c’est bien, ceux qui créent des apps. Cynthia, elle, a choisi la tranchée des PMI. Son aventure, c’est sauver des emplois traditionnels, des machines lourdes et un patrimoine.
« Faire vivre et développer une PME industrielle française, c’est faire vivre notre pays », déclare-t-elle.
Pour y parvenir, son approche est familiale. Son mari a rejoint la production et le commercial. Les équipes sont impliquées, écoutées, associées aux décisions. Dans un secteur souvent perçu comme dur, elle a choisi la proximité.
Aujourd’hui, son travail de redressement bientôt achevé, elle cherche une nouvelle entreprise à acquérir. Elle veut atteindre rapidement une taille critique.
Notre avenir industriel se joue aussi dans ces petits ateliers, où l’on polit, vernit et innove à l’abri des regards. Dans ces PME dont le carnet de commandes a besoin qu’on maintienne nos
#ETI et nos grands groupes sur le territoire. Qu’on les rassure afin qu’ils continuent d’investir en France.
Comme le rappelle souvent Cynthia : reprendre, c’est aussi entreprendre.
Voilà pourquoi nos clubs FFI s’ouvrent à tous ceux qui, comme Cynthia, veulent céder ou acheter une PMI.
Nous en parlerons ce soir à la soirée FFI Paris. La prochaine sera le 3 novembre. Inscription sur notre site.