Devant le spectacle humiliant de nos renoncements géopolitiques à répétition, hier encore sur Google, il est bon de rappeler qu’il y a encore des résistants parmi nous.

Des gens pour qui les valeurs ne se bradent pas pour des droits de douane.

Jean Reignier est de ceux-là. À l’époque où il créait COMEARTH, on appelait ce type d’entreprise des « centres d’appels ». « Call centers » plutôt, tant la mode était à leur délocalisation.

La tendance à l’« offshorisation » a commencé le jour où un expert du secteur a décidé de s’implanter en Tunisie.

Acquis sociaux obligent, il était impossible pour des téléacteurs français de travailler le dimanche. Or, les donneurs d’ordre voulaient que leur service réponde à leurs clients, même le jour du Seigneur.

La sur-réglementation a donc fait son œuvre habituelle : les clients ont été chercher ailleurs ce qu’ils ne trouvaient pas ici.

La suite fut un effet boule de neige. Et, depuis, l’essentiel des professionnels qui répondent à vos questions quand vous appelez vos marques préférées travaillent dans un pays lointain… Sans cotiser à la sécurité sociale ni à ses déficits.

C’était donc le sens de l’histoire. Mais, voilà. Certains, dont Jean, n’entendaient pas la chose de cette oreille.

Un peu comme ces industriels entêtés qui ont préféré maintenir leur activité dans nos régions alors que tout était fait pour les en dissuader, il a lancé son activité en France.

Et figurez-vous que ça marche. Son entreprise affiche aujourd’hui une croissance de 15 % par an, nous dit un article de RelationClientMag. Ceci quand le secteur plafonne à 2 %.

Les tracasseries administratives (il ne peut toujours pas répondre aux appels le dimanche).

L’envolée du coût du travail et des prélèvements.

Il les a compensées par un modèle basé sur la proximité géographique, culturelle et linguistique.

Pour Jean, la relation client ne peut être dissociée de l’humain. L’innovation et l’IA apportent des outils utiles. Mais la qualité repose avant tout sur l’ancrage local et la possibilité de contact direct entre les clients et ses équipes.

C’est ainsi que COMEARTH a séduit des entreprises comme Veepee ou la Macif.

De grandes marques sensibles à la performance des équipes de Jean comme à ses valeurs. Chez COMEARTH :
– 90 % des salariés sont en CDI.
– Le turnover reste inférieur à 6 %.
– Le tout dans une entreprise française qui n’enverra jamais les données qu’elle traite sur des serveurs à la merci de lois étrangères peu regardantes.

Alors, bien sûr, le contexte d’un pays qui fragilise son économie à force de tergiversations n’est jamais bon pour un chef d’entreprise.

Mais Jean Reignier reste confiant et ferme dans ses convictions.

Sa fière attitude nous rappelle que la souveraineté économique, il n’y a pas que les industriels qui la défendent.

Aujourd’hui, beaucoup de métiers de service et de technologie sont délocalisables. Venez militer avec nous !

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