La course de Bertrand Lecacheux pour lever 950 millions pour défier la Chine sur le solaire.
Certains lecteurs ne le savent pas, mais les FFI sont avant tout un club d’entrepreneurs et d’investisseurs qui veulent refaire de la France un pays qui produit, qui cultive, qui innove et qui construit.
L’un d’eux est Bertrand Lecacheux. En mars 2025, il a pris les rênes d’HoloSolis, l’un des paris industriels les plus audacieux du moment. Sa mission tient en une phrase : « Maintenant, il faut exécuter » et construire la plus grande gigafactory européenne de panneaux solaires.
À Hambach, en Moselle. Pour faire face à la domination asiatique qui contrôle 95 % du marché mondial.
Les panneaux solaires de notre nécessaire transition énergétique sont donc largement chinois. Vous avez bien lu : on paye des impôts pour subventionner l’industrie de l’Empire du Milieu.
Pour Bertrand, ça n’est pas acceptable.
Le projet HoloSolis, c’est 950 millions d’euros d’investissement, 2 000 emplois à créer et 6 000 emplois indirects. 10 millions de panneaux solaires par an dès 2028. De quoi couvrir les besoins d’un million de foyers français et relancer la souveraineté énergétique européenne.
Mais pourquoi ce centralien de 53 ans s’embarque-t-il dans un tel défi ?
Diplômé de l’École centrale de Lyon, Bertrand Lecacheux possède 30 années d’expérience industrielle forgée dans les plus grands groupes : Valeo, Air Liquide, Rio Tinto, Alcan, Pechiney. Des fonctions de directeur d’entité et de directeur industriel, en France comme à l’international.
Sa conviction : l’Europe ne peut pas rester dépendante de la Chine pour sa transition énergétique.
Aujourd’hui, Bertrand sait qu’il court contre la montre. L’exécution du projet sera déterminante. La mise en service est prévue fin 2027, avec une montée en puissance progressive jusqu’en 2030…
Il est en passe de boucler une tranche de levée de fonds de 15 millions d’euros, marquant l’entrée dans une phase opérationnelle cruciale. « Il va falloir désormais concrétiser, rendre tangibles nos ambitions », martèle-t-il.
Depuis sa nomination, HoloSolis avance. Elle a reçu le prix de la réindustrialisation en 2023. La Région Grand Est a apporté son soutien avec 3 millions d’euros d’aide. Le projet est porté par EIT InnoEnergy, l’un des accélérateurs industriels européens les plus puissants.
Persuadé de la complémentarité entre hashtag#ENR et nucléaire, Bertrand et ses équipes ont choisi de construire une alternative au tout chinois. Ils savent qu’une hashtag#gigafactory ne suffit pas à renverser un marché. Mais ils savent aussi qu’on ne reconstruit pas une filière sans commencer quelque part.
D’ici 2028, quand 10 millions de panneaux solaires sortiront chaque année de hashtag#Hambach, HoloSolis aura alors prouvé qu’on peut défier les géants asiatiques. Pas en jouant leur jeu, mais en créant le nôtre.
Chez FFI, nous mettons en lumière les bâtisseurs d’usines qui redonnent à la France sa fierté industrielle. Rejoignez-nous.