L’ancien ministre de l’Économie Arnaud Montebourg demande solennellement au gouvernement d’en étaler le remboursement sur 10 ans supplémentaires.
Il y a quelques jours, il invitait les lecteurs de sa page LinkedIn à relayer sa demande auprès des pouvoirs publics afin qu’elle soit entendue. Et nous, comme on fait partie de ses lecteurs, on relaye…
Selon lui, le remboursement trop rapide de ces prêts serait en bonne partie responsable de l’avalanche de faillites que constatent les tribunaux de commerce de France. 67 000 en 12 mois. C’est un record historique.
« Aux États-Unis, les prêts mis en place à l’occasion du COVID sont remboursables sur 30 ans. Chez nous, il fallait le faire en 5 ans. C’est-à-dire que 5 % du CA des entreprises ayant contracté un PGE est consacré à ce remboursement. »
Arnaud Montebourg considère que ce niveau de remboursement est insoutenable pour la moyenne de nos PME.
En effet, rappelle-t-il, nos PME dégagent en moyenne 5 % de bénéfice par an. Donc, toutes celles qui sont en dessous de ces performances ne peuvent pas rembourser.
Alors, l’État, regrette Arnaud Montebourg, en voulant recouvrer ces créances « les amène devant les tribunaux de commerce. »
Se comportant ainsi, il organise la faillite de ses propres agents économiques.
« Vous avez là une politique publique qui mène à la destruction de l’économie. »
Comme vous le savez, les Forces Françaises de l’Industrie sont très engagées dans le financement des PME made in France. Nous avons d’ailleurs lancé un club d’investisseurs avec Raymond BOCH. Ainsi que des outils permettant à ceux qui veulent flécher une partie de leur épargne vers nos PME de le faire ( avec Guillaume LEBEAU, Crystal et TYGROW).
Alors, la proposition d’Arnaud Montebourg visant à transformer les PGE en quasi-fonds propres nous parle particulièrement.
Soutenons donc son appel en paratgeant au maximum son message afin qu’il soit entendu. On compte sur vous, les amis !
Arnaud Montebourg au Sénat : Le remboursement trop exigeant des prêts garantis par l’État conduit nos PME à la faillite.
