« Le monde politique n’apporte pas de solution concrète aux acteurs du Made in France. »
C’est Jean-Pierre CAUCHY qui le dit. Son discours prend tout son sens lorsque l’on regarde d’où il vient.
Fondateur d’ALUVY, il était présent à Arcachon La Plage aux Entrepreneurs où il a partagé une vérité que beaucoup d’industriels murmurent mais qu’il a osé dire à voix haute.
Passé par de grands groupes et des expériences entrepreneuriales, Jean-Pierre Cauchy sait ce que veut dire « tenir une usine debout ». À La Plage aux Entrepreneurs, il a rappelé avec franchise ce que beaucoup pensent : l’instabilité politique accentue les incertitudes. Quand les ministres changent tous les six mois, comment construire une vision de long terme ?
C’est dans ce contexte qu’il a choisi une voie différente : créer ALUVY, une marque de cuisines extérieures, braseros et planchas certifiés Origine France Garantie. Non pas pour se plaindre, mais pour prouver que l’industrie française a encore des cartes à jouer.
Vous l’avez sûrement remarqué. Depuis quelques années, les extérieurs français évoluent. Les barbecues standardisés, importés à la chaîne, laissent peu à peu place à des objets élégants, pensés comme de véritables pièces de mobilier : braseros, planchas, cuisines d’été….
Parmi ceux qui réinventent ce paysage, une entreprise iséroise a décidé de relever le défi de produire ici, en France. Pas dans des usines anonymes à l’autre bout du monde. Mais dans nos propres ateliers, avec notre savoir-faire, notre design, notre fierté.
C’est l’histoire d’Aluvy, fondée par Jean-Pierre Cauchy, entrepreneur et membre des Forces Françaises de l’Industrie. Une maison qui assume un pari audacieux : remettre de la convivialité dans nos jardins tout en gardant la maîtrise de la production.
Aluvy, c’est le choix d’un design travaillé comme on sculpte un meuble, et d’une production locale, ancrée en Isère. Résultat : des objets qui résistent au temps, qui réunissent les familles et qui ne font pas trois fois le tour de la planète avant d’arriver dans votre jardin.
Derrière cet objet, il y a un combat : celui de l’indépendance industrielle, celui de la relocalisation, celui du refus du prêt-à-jeter qui domine encore trop le marché.
Hier encore, qui aurait misé sur la capacité de la France à rivaliser avec Weber ou Campingaz ? Pourtant, Aluvy s’impose comme une alternative désirable en inventant un univers différent : coloré, élégant, convivial, durable.
Cette histoire rappelle que nos ateliers, nos ouvriers, nos designers peuvent encore créer des produits désirés, compétitifs et responsables.
Aluvy n’est pas un géant. Mais c’est un signal. Un signal que la France industrielle peut renaître à travers des initiatives audacieuses.
Chez FFI, nous aimons ces histoires de nos membres. Si vous avez une belle histoire industrielle à raconter, contactez-moi, j’ai été chargé de les raconter.
ALUVY : et si la souveraineté industrielle passait aussi par nos jardins ?
